Pendantle sĂ©jour de Bowie et Iggy en Europe continentale, le couple vivait et travaillait ensemble dans une proximitĂ© incroyablement Ă©troite et il n’est donc pas surprenant que Bowie soit prĂ©sentĂ© sur une grande partie du travail d’Iggy et, peut-ĂȘtre plus particuliĂšrement, sur son deuxiĂšme album studio Lust For Life. C’est cet album sur lequel le duo a travaillĂ© avec disque culte de Lou Reed ? C’est lui. La photo emblĂ©matique de Queen ? Lui encore. La pochette du Raw Power » d’Iggy Pop and The Stooges ? Toujours lui. Et puis David Bowie, bien sĂ»r. TĂ©moin privilĂ©giĂ© de la mue du chanteur anglais en Ziggy Stardust, rĂ©alisateur du clip de Life on Mars ? », Mick Rock a captĂ©, de 1972 Ă  1973, la naissance d’une collaboration avec David Bowie lui-mĂȘme, il a rĂ©alisĂ© l’an dernier un livre d’art hallucinant, sous couverture en hologramme. LimitĂ©e Ă  1 972 exemplaires... disque culte de Lou Reed ? C’est lui. La photo emblĂ©matique de Queen ? Lui encore. La pochette du Raw Power » d’Iggy Pop and The Stooges ? Toujours lui. Et puis David Bowie, bien sĂ»r. TĂ©moin privilĂ©giĂ© de la mue du chanteur anglais en Ziggy Stardust, rĂ©alisateur du clip de Life on Mars ? », Mick Rock a captĂ©, de 1972 Ă  1973, la naissance d’une collaboration avec David Bowie lui-mĂȘme, il a rĂ©alisĂ© l’an dernier un livre d’art hallucinant, sous couverture en hologramme. LimitĂ©e Ă  1 972 exemplaires signĂ©s par le photographe et la star, l’édition originale se nĂ©gocie dĂ©sormais autour de 5 000 euros. Une version grand public vient de paraĂźtre 1, trĂšs spectaculaire. Explications. Sud Ouest Dimanche ». Quel est votre premier souvenir de David Bowie ?Mick Rock. À la rĂ©daction d’un des magazines de rock pour lequel je travaillais, j’avais rĂ©cupĂ©rĂ© un exemplaire promo de l’album Hunky Dory ». Je ne connaissais pas bien Bowie. Je me souvenais vaguement de Space Oddity », mais je n’avais pas vraiment prĂȘtĂ© attention Ă  cette chanson. On s’est rencontrĂ©s pour la premiĂšre fois dĂ©but mars 1972, en coulisses d’un de ses concerts Ă  Birmingham. À l’époque, je rĂ©alisais aussi les interviews. Je me souviens qu’on avait parlĂ© de nos noms de famille. Le mien l’intriguait d’autant plus que Rock est mon vrai nom. Le sien aussi Ă©tait Ă©trange, mais il se l’était inventĂ©. On a blaguĂ© lĂ -dessus. Je l’ai fait poser pour une demi-douzaine de photos puis j’ai shootĂ© quelques images pendant le concert. On a tout de suite bien accrochĂ© et on est devenus trĂšs ĂȘtes-vous devenu photographe ?Au dĂ©part, la photo n’était pas mon truc. Je faisais des Ă©tudes de lettres Ă  Cambridge et j’étais plutĂŽt branchĂ© littĂ©rature. Et puis, un jour de 1967, alors que je venais de gober un buvard de LSD, j’ai attrapĂ© l’appareil photo d’un copain chez qui on Ă©tait. Et j’ai commencĂ© Ă  dĂ©lirer sur l’obturateur du boĂźtier. Ce cliquetis du mĂ©canisme d’ouverture-fermeture provoquait chez moi une sensation dingue. Par la suite, j’ai passĂ© de plus en plus de temps avec l’appareil, Ă  expĂ©rimenter
 À apprendre Ă  m’en servir, tout simplement. Le dĂ©veloppement des films, le tirage sur papier
 Ça m’a connaissais bien Syd Barrett, le fondateur de Pink Floyd. On Ă©tait vraiment potes. Et, aprĂšs son Ă©viction du groupe, on a fait beaucoup des photos c’est Ă  Londres que les choses ont vraiment dĂ©buté C’était une Ă©poque diffĂ©rente. On pouvait survivre Ă  Londres ou Ă  New York sans beaucoup d’argent. J’étais encore vaguement hippie, je n’avais pas vraiment d’ambition. J’étais juste un gamin de mon Ă©poque, impliquĂ© dans ce qu’on appelait alors la culture jeune » youth culture. Un vrai truc d’outsider. Personne ne parlait de photographie rock’n’roll Ă  ce moment-lĂ . C’était quand mĂȘme l’échelon le plus bas du journalisme. On ne se prĂ©occupait pas tellement de l’argent. On faisait le boulot, point barre. Par exemple, pour le second album de Queen, j’ai touchĂ© 300 livres sterling alors que j’avais fait la mise en scĂšne de la photo, la prise de vue et mĂȘme la mise en page de la pochette. Cette image est devenue iconique. Mais personne ne pensait aux histoires de copyright Ă  cette Ă©poque. On croyait que tout ce qu’on produisait Ă©tait Ă©phĂ©mĂšre. Alors qu’aujourd’hui, ces mĂȘmes travaux font l’objet de grandes expos, certains sont vendus aux enchĂšres ou entrent dans les collections de musĂ©es. C’est Ă©trange parce qu’on Ă©tait censĂ© ĂȘtre des rebelles. Avec dans l’idĂ©e de bousculer les conventions et faire chier la Bowie, vous Ă©tiez juste au bon endroit au bon moment ?On s’entendait vraiment bien. Et, sans m’en rendre compte, j’étais le tĂ©moin de ce qui allait devenir une carriĂšre. David le sentait sans doute, mais il Ă©tait le seul on ne pensait pas Ă  ce genre de trucs. La pĂ©riode Ziggy Ă©tait passionnante. Chaque fois qu’on se retrouvait, il avait changĂ© de look et jetĂ© le prĂ©cĂ©dent aux orties. C’était dingue, il Ă©tait constamment en train d’expĂ©rimenter de nouvelles formes. J’ai fait beaucoup de photos de rock, mais mes images de Bowie 1972-1974, c’est un peu mon album Greatest Hits » Ă  moi. Certaines se vendent trĂšs cher dans les galeries d’art
 Et, pour ĂȘtre franc, cela me met un peu mal Ă  l’aise. Il y a peu, j’étais complĂštement ruinĂ©. Et, depuis quelque temps, je vis de ces images dĂ©jĂ  anciennes
 Et puis, David est mort, maintenant. J’ai des scrupules Ă  gagner beaucoup d’argent avec son image
 Mais je sais qu’il m’encouragerait et me dirait Vas-y, fonce ! »Comment, Bowie et vous, avez-vous collaborĂ© sur ce livre ?Nous l’avons vraiment conçu ensemble, en communiquant par e-mail. Comme les musiciens qui remastĂ©risent leurs bandes, j’ai repris chaque image pour en maximiser la qualitĂ©. Ce que vous trouverez dans ce livre, ce sont les plus belles versions possibles de ces photos. David est mort trois mois aprĂšs la sortie de l’édition limitĂ©e. Le plus bizarre, c’est que deux ans avant, j’avais fait un livre similaire avec Lou Reed
 qui est mort lui aussi trois mois aprĂšs la sortie. Du coup, j’avais le projet de faire un album de photos avec Iggy Pop, mais un ami m’a dĂ©couragĂ© en me disant Oh hĂ© ! Laisse Iggy tranquille ! ».1 The Rise of David Bowie, 1972-1973 », 310 p., Ă©d. Taschen, 59,99 €.Retrouvez la version intĂ©grale de cette interview sur fr
Lecliché date du 1er mars 1975 lors de la cérémonie des Grammy Awards, rappelle le Monde. ProblÚme : sur la photo originale, Yoko
Les photos virales fake les plus connues l'annĂ©e des fakes dĂ©couvrez les sans attendre ! Le timing un peu trop parfait Nikon a rĂ©cemment annoncĂ© que le gagnant d’un de leur concours photo Ă©tait Chay Yu Wei. La photo Ă©tait presque trop parfaite pour ĂȘtre vraie. PetaPixel nous apprend que la supercherie a vite Ă©tĂ© dĂ©noncĂ©e par d’autres photographes comme Ă©tant un montage Photoshop. Le photographe s’est dĂ©fendu en disant que ce n’était qu’une blague simplement postĂ©e sur instagram. Nikon s’est depuis excusĂ©. Quels sont les meilleurs cadeaux pour un passionnĂ© de photographie ? La campagne de pub pour la pilule contraceptive Est-ce une campagne de pub des annĂ©es 60 pour la pilule ? Nope, l’image de gauche est un fake. L’image d’origine est une pub pour de la crĂšme solaire de la marque Coppertone mettant en scĂšne l’actrice et chanteuse AmĂ©ricaine Annette Funicello. David Bowie et Lemmy de Motorhead Quand Bowie et Lemmy sont morts, les images-hommages » ont inondĂ© les rĂ©seaux sociaux. NĂ©anmoins l’image ci-dessus n’est pas vraie. Selon Getty Image, la vĂ©ritable photo de Lemmy date de juin 1972 et le montre en compagnie de sa French girlfriend » de l’époque. On ne sait pas qui est Ă  l’origine de ce montage, mais il faut avouer qu’il est plutĂŽt bien fait. Le prĂ©sident Obama pointant la peinture de Trump nu Plus tĂŽt cette annĂ©e circulait une image d’Obama tout sourire Ă  Cuba pointant une illustration d’un Donald Trump exposant son micro penis. Bien sĂ»r, gros fake. Pour compliquer un peu les choses, c’est une image photoshopĂ©e d’une image dĂ©jĂ  photoshopĂ©e. Enfin bref, c’est super fake. David Bowie et Iggy Pop La photo de gauche est toujours lĂ  quand il s’agit de rendre hommage au magnifique Bowie. Mais comme vous le voyez, c’est faux. La tĂȘte de Bowie a Ă©tĂ© volĂ©e Ă  un photoshoot de 1977 pour son album Heroes ». La photo originale d’Iggy Pop date de 1969 soit presque 10 ans avant que celle de Bowie ne soit prise. Les coulisses de l’image du lion rugissant de MGM Plus tĂŽt cette annĂ©e Carrie Fischer a tweetĂ© cette image qui semble montrer comment l’image du lion rugissant de MGM a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Bien sĂ»r, ce n’est pas comme ça qu’elle est faite, mais beaucoup de gens y ont cru. En rĂ©alitĂ©, la photo montre un lion passant un scanographe. Selon une source, il s’agit de Samson le lion de la Koret School of Veterinary Medecine, en Israel. Samson ne pouvait plus marcher et il Ă©tait traitĂ© pour des problĂšmes neurologiques. Sachez qu’il va parfaitement bien. La Photo de l’annĂ©e » selon le National GĂ©ographic Eh non, cette image n’est pas la Photo de l’annĂ©e » du National Geographic. C’est une image composĂ©e de plusieurs photos de stock. Les petits farceurs d’internet adorent invoquer le nom du National Geographic pour donner une lĂ©gitimitĂ© Ă  leurs petites blagounettes. 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Voyage dans son Berlin Ă  lui.BiG12 heuresDavid Bowie se rĂ©veille au 155 de la Hauptstrasse, Ă  Schöneberg. Il lui suffit d'ouvrir les yeux pour que la ville et ses possibilitĂ©s lui appartiennent, lui qui a dĂ» quitter Los Angeles pour sauver sa peau et se dĂ©faire de ses addictions. C'est par fascination pour l'Ă©crivain britannique Christopher Isherwood, auteur d'Adieu Ă  Berlin, qui vivait lĂ  avant d'ĂȘtre chassĂ© par les nazis, que le Thin White Duke» a posĂ© ses valises dans le quartier gay de Berlin en 1976. Iggy Pop dort encore l'iguane loue un appartement de l'autre cĂŽtĂ© de la cour du mĂȘme immeuble, mais il n'est pas rare qu'il dorme chez son complice de dĂ©sintox, qui ne sait que faire des sept piĂšces de son que Bowie n'est plus sous coke vingt-quatre heures sur vingt-quatre, il arrive que la faim se fasse sentir. Avec le Stooges, il se rend au Paris Bar, Ă  deux pas de la Savigny Platz. C'est lĂ  que les musiciens vont, dĂšs qu'ils se sentent d'humeur festive. Le restaurant, qui sort tout droit du tableau l'Absinthe, d'Edgar Degas, est le lieu parfait pour les extravagances de ceux qui cherchent pourtant une vie plus modeste que celle des rock stars qu'ils sont dans leurs pays heuresIl est l'heure d'aller travailler. Direction le Hansa studio. David Bowie pense Ă  la chanson Hero, du groupe allemand Neu!, que Brian Eno admire tout autant. Depuis la meistersaal», la salle d'enregistrement principale, il regarde, fascinĂ©, le mur de Berlin par la fenĂȘtre. C'est lĂ  qu'il aperçoit un couple qui s'embrasse sous les miradors son producteur, Tony Visconti, et sa conquĂȘte du moment, la choriste Antonia Maass, seront les lovers», kissing by the wall». Mais les amoureux du mur sont condamnĂ©s, Ă©touffĂ©s par le mur du son que Bowie et Eno crĂ©ent dans leur chanson heuresBowie ne manque pas une occasion de nourrir sa passion pour l'expressionnisme allemand, Ă  l'honneur dans l'atmosphĂšre ouatĂ©e du BrĂŒcke museum. Entre deux tableaux de son peintre prĂ©fĂ©rĂ©, Ernst Ludwig Kirchner, il tombe sur le Roquairol d'Erich Heckel, figure chĂ©tive et difforme que son copain Iggy Pop a dĂ©jĂ  singĂ© sur la couverture de The Idiot. Qu'importe, c'est Ă  lui de la rĂ©imaginer pour la pochette d'Heroes. Roquairol est un triste personnage, qui sort du roman Titan, de l'Ă©crivain allemand Jean Paul, aussi cynique et suicidaire que les musiciens qui ont trouvĂ© refuge Ă  Berlin et n'ont de cesse d'assassiner leurs alter ego sur heuresLe temps s’écoule inexorablement pour l’amoureux de l’art et, Ă  Berlin plus qu’ailleurs, la nuit tombe dĂ©jĂ  il est temps de se rendre Ă  Kreuzberg, le quartier turc de la ville. AprĂšs un bref passage au Luzia, une ancienne boucherie reconvertie en repaire de punks et outsiders, Bowie et Iggy retrouvent leur nouveau guide de la nuit berlinoise, le peintre Martin Kippenberger au cafĂ© Exil, au bord du canal, face Ă  Neukölln. LĂ , ils jouent au billard dans la salle enfumĂ©e qu’ils considĂšrent comme leur deuxiĂšme heuresKippenberger vient de prendre la tĂȘte du temple des punks du monde entier, le SO36, dans la Oranienstrasse. Il y fait jouer Lydia Lunch ou Throbbing Gristle et Bowie et Iggy passent leur soirĂ©e dans la fosse, comme les anonymes qu’ils sont dans cette ville de retour Ă  l'Ouest, ils s'engouffrent dans la jungle» de Berlin, le club autrefois comparĂ© au Studio 54, le Dschungel. Dans ce bĂątiment typique du Bauhaus, le club auquel Bowie rendra hommage bien plus tard dans Where are we now?, s'est posĂ© sur les cendres des performances d'Ella Fitzgerald ou Duke Ellington au sortir de la guerre. Mick Jagger insiste pour y aller dĂšs qu'il se trouve Ă  Berlin, et plus tard, Nick Cave y passera la plupart de ses soirĂ©es. Lost in time, near Kadewe.»01h30A cette heure-lĂ , Bowie insiste pourtant pour se rendre dans la discothĂšque tenue par sa maitresse dans lequel il passe le plus clair de ses nuits, Chez Romy Haag. Cette danseuse et chanteuse nĂ©erlandaise a ouvert son club Ă  deux pas de la Jungle» et y a peint les murs et le plafond en noir. Lasse de la vie nocturne berlinoise, elle invite ses amis DJ de Londres Ă  se produire dans son repaire trashy et underground. David Bowie a rencontrĂ© Romy en 1976 lors d’un de ses concerts, et ces freaks se sont reconnus, et aimĂ©s au premier regard. Pendant qu’Iggy est stoned sur le dance floor, David et Romy parlent politique et musique, non moins dĂ©foncĂ©s, dans la loge oĂč la performeuse se prĂ©pare. Ils voudraient que la fĂȘte puisse ne jamais s’arrĂȘter, elle est le sang qui coule dans leurs veines et l’alternative Ă  la rĂ©alitĂ© que les fous prennent au heuresDe retour dans la Hauptstrasse avec Romy, qui vit un moment avec lui, les amoureux refusent d'aller se coucher. C'est l'heure d'un dernier verre Ă  l'Anderes Ufer, le bar voisin de leur appartement, reconnu comme le premier Ă©tablissement gay de Berlin Ă  avoir pignon sur rue, et des grandes vitrines qui signifient qu'on ne doit plus se cacher. Where are we now ? RĂ©pondre 3 on une question: Aidez moi svp Cette photo de David Bowie et Iggy Pop a beaucoup circulĂ© sur le web. Un clichĂ© qui devait avoir encore plus de sens car souvenez-vous, le rock Ă  Cuba a longtemps Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme anti-systĂ©mique et jugĂ© comme une dĂ©viance culturelle. Dans le monde entier, le rock prĂ©tendait ĂȘtre anticapitaliste entre autres. Cela MĂȘme si vous n’ĂȘtes pas un fanatique de David Bowie, il y a de fortes chances que vous ayez entendu parler de cette histoire incroyable et, si ce n’est pas le cas, attachez votre ceinture car c’est une course folle. Cela implique non seulement le regrettĂ© Starman, mais l’acteur et lĂ©gende d’Easy Rider Dennis Hopper se faufilant dans le bĂątiment d’une lĂ©gende punk incarcĂ©rĂ©e Ă  Iggy Pop en 1975. Avons-nous oubliĂ© de mentionner que pendant que David Bowie, Dennis Hopper et Dean Stockwell faisaient de la contrebande de cocaĂŻne dans le service psychiatrique du jeune Iggy, ils le faisaient en portant des combinaisons spatiales? Oui, c’est un de ces types d’histoires. Une de ces escapades rock’n’roll monstrueusement ridicules qui est si incroyablement ridicule qu’elle doit simplement ĂȘtre vraie. Et, invariablement, impliquent soit David Bowie, Dennis Hopper ou Iggy Pop. À l’époque, en 1975, Iggy Pop s’était involontairement entrĂ© dans un service psychiatrique Ă  la suite de problĂšmes croissants et apparemment imparables de toxicomanie. Sa toxicomanie avait non seulement commencĂ© Ă  mettre en pĂ©ril sa carriĂšre, mais aussi sa vie et il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© pour son propre bien qu’il se rendrait dans un Ă©tablissement pour l’aider Ă  le soigner. Quand votre dos est contre le mur, n’importe qui vous le dira, les amis sont gĂ©nĂ©ralement rares. Normalement, quelques-uns viendront pour vous. Pour l’ancĂȘtre du punk, Iggy Pop, ces amis n’étaient autres que Dennis Hopper, Dean Stockwell et le lĂ©gendaire David Bowie. Mais alors qu’ils Ă©taient de bons amis, heureux de s’engager pour la cause d’Iggy, quoi que cela puisse ĂȘtre, ils n’étaient pas nĂ©cessairement de bonnes influences et ont contribuĂ© Ă  des moments sĂ©rieusement douteux d amitié». L’homme des Stooges avait le dos contre le mur aprĂšs avoir plongĂ© dans une dĂ©pendance Ă  la cocaĂŻne aprĂšs que le groupe se soit dissous et ait laissĂ© Iggy bloquĂ© Ă  Los Angeles sans espoir en enfer, sans parler d’un groupe avec qui jouer. EntourĂ© par le problĂšme croissant de la cocaĂŻne en Californie, le rock and roll a eu du mal Ă  trouver une solution pour arrĂȘter la drogue alors que son environnement continuait de soutenir sa dĂ©pendance. La rupture du groupe a peut-ĂȘtre Ă©tĂ© le catalyseur de la plongĂ©e profonde d’Iggy dans la dĂ©pression et la dĂ©pendance, mais de nombreuses fondations ont Ă©tĂ© posĂ©es bien avant la dissolution du groupe. Ensuite, Iggy a passĂ© ses journĂ©es complĂštement hors de son visage, ignorant la musique et organisant toutes les fĂȘtes qu’il pouvait. Cela conduirait Ă  une spirale sans fin qui a finalement abouti Ă  Pop dormir sur le canapĂ© de l’ancien homme des Stooges James Williamson avant de trouver sa place dans la rue. Iggy a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© Ă  plusieurs reprises pour divers dĂ©lits en cours de route et s’est retrouvĂ© devant le tribunal en prison ou en cure de dĂ©sintoxication – ce n’est pas un excellent choix. Iggy confrontĂ© Ă  un choix difficile a dĂ©cidĂ© de suivre une cure de dĂ©sintoxication. C’est pendant la rĂ©adaptation qu’Iggy a reçu un diagnostic d’hypomanie et bien que bien meilleur qu’en prison, il a eu du mal Ă  se connecter Ă  l’établissement de l’UCLA. Son mĂ©decin de l’établissement, le Dr Murry Zucker, a partagĂ© ceci sur ce qui, selon lui, pourrait constituer le cerveau frĂ©nĂ©tique d’Iggy Pop J’ai toujours eu le sentiment [Iggy] a tellement apprĂ©ciĂ© son cerveau qu’il jouerait avec lui au point de ne pas savoir ce qui se passait et ce qui se passait. Parfois, il semblait avoir le contrĂŽle total de l’activation et de la mise en marche de ceci et de cela, en jouant avec diffĂ©rents personnages, en dehors de Bowie-ing David Bowie, comme un affichage de l’étendue de son cerveau. Mais Ă  d’autres moments, vous avez le sentiment qu’il n’avait pas le contrĂŽle – il rebondissait juste avec. Ce n’était pas simplement un manque de discipline; ce n’était pas forcĂ©ment bipolaire, c’était Dieu sait quoi ». Iggy n’était pas en forme et Ă©tait clairement emportĂ© par le glamour du rock and roll. Il semble Ă©galement que tout le monde l’était aussi, avec l’histoire de personne exactement droite. Dans le livre de 2012 de David Bowie, The Golden Years, il est dit que l’acteur Dean Stockwell a rendu visite Ă  Iggy Pop Ă  l’UCLA aux cĂŽtĂ©s de Bowie avec le couple prĂ©tendument habillĂ© en combinaison spatiale, complĂštement dĂ©foncĂ© et criant Nous voulons voir Jimmy. Laissez nous entrer! ». C’est le genre de conte rock qui confĂšre un statut lĂ©gendaire permanent Ă  toutes les personnes impliquĂ©es, mais est-ce que tout est comme il semble? Selon Iggy, ils ont en fait Ă©tĂ© admis parce que le personnel de l’établissement avait Ă©tĂ© frappĂ© par les Ă©toiles, aprĂšs tout, Ă  l’époque, Stockwell et Bowie Ă©taient des stars gigantesques. Une fois Ă  l’intĂ©rieur de la chambre du chanteur de Lust For Life », Bowie et Stockwell ont dĂ»ment Ă©clatĂ© le coup et ont dĂ©cidĂ© de partager avec Iggy qui a volontiers pris le colis de paix de l’espace. Bien que, d’aprĂšs le rĂ©cit de Bowie, c’était en fait la lĂ©gende d’Easy Rider, Dennis Hopper qui accompagnait le Starman Si je me souviens bien, c’était moi et Dennis Hopper. Nous sommes entrĂ©s en troupe Ă  l’hĂŽpital avec une charge de mĂ©dicaments pour Iggy lui », se souvient le chanteur. C’était vraiment un hĂŽpital qui laisse ses mĂ©dicaments Ă  la porte. Nous Ă©tions hors de notre esprit, nous tous. Il n’allait pas bien; c’est tout ce que nous savions. Nous avons pensĂ© que nous devions lui apporter de la drogue car il n’en avait probablement pas eu depuis des jours! Cela a attrapĂ© Bowie Ă  une Ă©poque de sa vie oĂč la cocaĂŻne Ă©tait au-delĂ  d’une joie, c’était une nĂ©cessitĂ©. Maintenant, il serait facile pour nous de nous asseoir ici et de juger Bowie pour contrebande de coca. En fait, en toute honnĂȘtetĂ©, nous devrions probablement le juger, ce n’est pas exactement la chose la plus intelligente Ă  faire. Mais quand on regarde les annales de l’histoire du rock and roll, ce sont ces histoires qui nous chatouilleront pour toujours. Nous pouvons le faire en raison de l’énorme impact positif que Bowie est connu pour avoir eu sur Pop, d’aprĂšs les propres mots d’Iggy En 1975, j’étais totalement dans la drogue et ma volontĂ© avait Ă©tĂ© largement Ă©puisĂ©e. Mais quand mĂȘme, j’avais le cerveau pour m’engager dans un hĂŽpital et j’ai survĂ©cu grĂące Ă  la volontĂ© et Ă  l’aide de David Bowie. J’ai survĂ©cu parce que je le voulais.
cette photo de david bowie et iggy pop

FiveYears, Starman : au-delĂ  des standards, l’album Ziggy Stardust, paru il y a 50 ans, a permis Ă  David Bowie de dĂ©coller en se crĂ©ant un

Les 26 chansons du spectacle Heroes\Bowie\Berlin 1976-80 The Ultimate David Bowie Tribute, conçu et produit par une Ă©quipe quĂ©bĂ©coise, seront interprĂ©tĂ©es par trois chanteuses. LancĂ© le 15 avril Ă  MontrĂ©al, cet hommage Ă  l'artiste britannique, dĂ©cĂ©dĂ© en 2016, sera ensuite prĂ©sentĂ© en spectacle, qui se concentre sur la pĂ©riode berlinoise de David Bowie, a Ă©tĂ© imaginĂ© et mis en scĂšne par Claude LarrivĂ©e. Ce dernier est le cofondateur et prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral de La Tribu, maison de production quĂ©bĂ©coise spĂ©cialisĂ©e dans les crĂ©ations artistiques Ă  grand dĂ©ploiement. La boĂźte a obtenu trois rĂ©compenses au Gala de l’ADISQ en 2020 pour son concert multimĂ©dia Robert en CharleboisScope. Heroes\Bowie\Berlin 1976-80 sera prĂ©sentĂ© Ă  MontrĂ©al le 15 avril, puis Ă  QuĂ©bec, Trois-RiviĂšres et Ottawa, avant de traverser l’Atlantique pour une tournĂ©e europĂ©enne qui s’étalera sur plusieurs mois. Les 26 chansons qui composent le spectacle sont tirĂ©es des trois albums de David Bowie qui constituent sa trilogie berlinoise – Low, Heroes et Lodger –, ainsi que des deux albums qui sont sortis immĂ©diatement avant et aprĂšs la trilogie, Station to Station et Scary Monsters and Super Creeps. La musique sera jumelĂ©e Ă  des projections sur l’équivalent d’un Ă©cran IMAX soit 16 mĂštres de haut sur 22 mĂštres de long, au moins afin de proposer un spectacle immersif pour les fans du regrettĂ© chanteur. Une avalanche de chefs-d’Ɠuvre Bowie, au milieu des annĂ©es 1970, fuit Los Angeles, oĂč il a une diĂšte qui est composĂ©e de cigarettes, de lait et de cocaĂŻne, explique Claude LarrivĂ©e. Le chanteur prend alors la dĂ©cision de s’installer Ă  Berlin afin de se refaire une santĂ©, en compagnie de son ami et compatriote Iggy Pop, une vedette du punk rock, tant Ă  l’époque qu’aujourd’hui. Lors de son sĂ©jour berlinois, Bowie produit trois albums qui sont considĂ©rĂ©s comme des chefs-d’Ɠuvre et rĂ©alise deux albums d’Iggy Pop, qui eux aussi sont considĂ©rĂ©s comme des chefs-d’Ɠuvre, affirme Claude LarrivĂ©e. Donc cinq albums marquants faits sur une pĂ©riode de quelques annĂ©es seulement. Claude LarrivĂ©e, Ă  droite, aux cĂŽtĂ©s du chanteur Mario Pelchat lors du Gala de l’ADISQ en Radio-CanadaLes hommes sont des femmes comme les autresAfin de concevoir son spectacle-hommage, le patron de La Tribu s’est inspirĂ© de l’esprit rĂ©volutionnaire de David Bowie. Et aussi d’un rĂȘve fiĂ©vreux qu’il a fait au Guatemala aprĂšs avoir attrapĂ© la dengue. Je me rĂ©veille le matin et je me dis "Ça y est, j’ai la solution. David Bowie ne peut pas ĂȘtre un homme!" Si c’est un chanteur qu’on a sur scĂšne, chaque fois on nous dira Il n’a pas la mĂȘme voix, il n’a pas le mĂȘme physique, il bouge pas pareil, il a pas la mĂȘme gueule
 poursuit Claude LarrivĂ©e. On s’est donc dit, on va faire de Bowie trois femmes. Comme il avait un registre vocal trĂšs trĂšs large, il changeait souvent de personnalitĂ© vocale dans une mĂȘme chanson. Trois chanteuses nous permettent donc de couvrir les diffĂ©rentes facettes de Bowie vocalement. Cette proposition est en accord parfait avec l’avant-gardisme qui a marquĂ© la carriĂšre du chanteur, selon le concepteur. Bowie Ă©tait 2022 avant tout le monde, dit-il. Bowie Ă©tait dĂ©clarĂ© bisexuel, Ă©tait androgyne. Bowie Ă©tait en avance sur toutes les tendances. GĂątĂ© par la pandĂ©mieL’équipe qui a conçu Heroes\Bowie\Berlin 1976-80 a profitĂ© du temps mort engendrĂ© par la pandĂ©mie afin de peaufiner sa crĂ©ation. On a eu le loisir de travailler comme il le faut en prĂ©production, chose qui n’est pas toujours le cas, indique Claude LarrivĂ©e. On a dĂ©nichĂ© trois chanteuses qui, pour nous, correspondaient aux diffĂ©rents castings qu’on recherchait. Dans la vingtaine de chansons qui sont traitĂ©es dans le spectacle, on a quelques fois des solos, des duos ou des trios sur scĂšne. Donc ça nous permet, sur le plan vocal et de la mise en scĂšne, de toucher Ă  diffĂ©rents registres. Le spectacle est mis en lumiĂšre par Jean-François Couture, concepteur d’éclairages laurĂ©at de six FĂ©lix, et scĂ©nographiĂ© par Fred Caron, directeur de crĂ©ation numĂ©rique qui a notamment travaillĂ© pour des pointures internationales comme Kiss et Mötley CrĂŒe. On voulait crĂ©er des tableaux comme si on prĂ©sentait Bowie sur une scĂšne, mais Ă  travers un Ɠil plus musĂ©al, a expliquĂ© Fred Caron lors d’une entrevue accordĂ©e Ă  Radio-Canada en dĂ©cembre. Jouer avec un spectacle hybride, qui Ă©tait Ă  mi-chemin entre le concert rock and roll hommage et un film artistique reprĂ©sentant l’époque. Des fleurs et des chandelles ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es devant l’appartement de Berlin oĂč a dĂ©jĂ  vĂ©cu David Bowie, au lendemain de sa mort, le 10 janvier AP Photo/Michael SohnPas une biographieLa mise en scĂšne du spectacle a d’abord Ă©tĂ© guidĂ©e par la musique, mais relĂšve aussi d’une hypothĂšse. Si Bowie Ă©tait vivant aujourd’hui, s’il avait dĂ©cidĂ© de partir en tournĂ©e en se concentrant sur les albums de la trilogie de Berlin, quel spectacle aurait-il livrĂ© sur scĂšne? s’est demandĂ© Claude LarrivĂ©e en amont du projet. On n’a pas de rĂ©fĂ©rences Ă  Bowie en images, on ne raconte pas son histoire ou sa vie, on interprĂšte les chansons. » La qualitĂ© des interprĂštes et des choristes dans les spectacles de David Bowie a toujours Ă©tĂ© trĂšs Ă©levĂ©e. Pour Bowie, ça prend des virtuoses pour jouer son rĂ©pertoire, assure Claude LarrivĂ©e. Il avait les meilleurs musiciens sur la planĂšte, c’est un rĂ©pertoire hyper complexe Ă  jouer. On a reproduit avec fidĂ©litĂ©, note pour note, les arrangements des chansons sur les albums, chose que mĂȘme Bowie a trĂšs peu faite dans sa carriĂšre. Le pouvoir rassembleur des voix fĂ©mininesAu cours de la conception de son spectacle, Claude LarrivĂ©e a eu une rĂ©vĂ©lation. Sa dĂ©cision fort originale d’employer des chanteuses pour interprĂ©ter David Bowie allait permettre d’élargir son public cible. C’est un spectacle qu’on a fait Ă  la base pour les amateurs de Bowie, les purs et durs, les mĂ©lomanes. Je l’ai fait en pensant Ă  Amsterdam ou Ă  Berlin, donc pour les cracks de Bowie, explique-t-il. Puis il s’est passĂ© quelque chose d’assez intĂ©ressant. Les voix de femmes font que mĂȘme le rĂ©pertoire le plus obscur, ou le plus difficile, devient plus accessible parce que ça fait ressortir le cĂŽtĂ© trĂšs "pop noble" de l’écriture, de la composition, de Bowie. Donc les maniaques devraient ĂȘtre comblĂ©s, mais les gens qui connaissent peu ou trĂšs peu Bowie vont pouvoir aussi absorber tout ça facilement grĂące Ă  ces voix qui sont trĂšs belles, conclut Claude LarrivĂ©e. Les billets sont en vente sur le site de Heroes\Bowie\Berlin 1976-80ï»ż Nouvelle fenĂȘtreï»ż. Ce texte a Ă©tĂ© Ă©crit Ă  partir d’une entrevue rĂ©alisĂ©e par Catherine Richer, chroniqueuse culturelle Ă  l’émission Le 15-18. Les propos ont pu ĂȘtre Ă©ditĂ©s pour plus de clartĂ© et de concision. Lesmeilleures offres pour FEELING N° 4 DAVID BOWIE IGGY POP DEVO BIRKIN METAL URBAIN GO GO PIGALLES BURDON sont sur eBay Comparez les prix et les spĂ©cificitĂ©s des produits neufs et d 'occasion Pleins d 'articles en livraison gratuite! Iggy Pop est un artiste sĂ©rieux, il ne peut ĂȘtre niĂ© par quiconque l’a vu livrer l’un de ses spectacles de marque. En tant que chanteur principal des Stooges, il a captivĂ© toute une gĂ©nĂ©ration et leur a montrĂ© que la route vers la gloire du rock’n’roll Ă©tait jonchĂ©e de rochers dĂ©chiquetĂ©s et de glissements de terrain glissants. Les choses Ă©taient devenues dangereuses et seul Iggy savait vraiment comment s’y prendre. Cela signifie qu’à travers ses performances et ses albums, le chanteur s’est taillĂ© une carriĂšre tout Ă  fait unique. A travers ses nombreux disques, le chanteur a rĂ©ussi Ă  crĂ©er un son si singulier qu’il est devenu synonyme d’Iggy uniquement. Bien sĂ»r, tous les attributs du punk rock sont lĂ  mais rien ne ressemble vraiment Ă  Iggy parce que personne n’est vraiment comme Iggy Pop. Cela n’a pas empĂȘchĂ© de nombreux groupes et musiciens d’essayer de reprendre ses chansons et celles des Stooges au fil des ans. Ci-dessous, nous avons rassemblĂ© 10 des meilleurs. Iggy Pop, qui dĂ©chire les scĂšnes depuis 1969, a fait irruption dans la conscience collective lorsqu’il est apparu prĂȘt au combat au Cincinnati Pop Festival 1970 en tant que chef du gang des Stooges. Un membre de la foule a jetĂ© un pot de beurre de cacahuĂšte sur le chanteur et, alors qu’Iggy attrapait le missile, il a rassemblĂ© ses pensĂ©es et a rapidement commencĂ© Ă  enduire le contenu de son torse. Iggy Pop Ă©tait arrivĂ©. Depuis ce moment, le chanteur a Ă©tĂ© une icĂŽne, d’abord du sleaze underground qui a couru les centres-villes Ă  travers l’AmĂ©rique, puis qui a conquis le monde. Unir ses forces avec des artistes comme David Bowie, Josh Homme et Matt Helders n’a jamais Ă©touffĂ© le feu d’Iggy et son Ăąge non plus. On l’appelle peut-ĂȘtre maintenant le grand-pĂšre du punk rock» mais, putain, c’est un grand-pĂšre plutĂŽt cool. Funtime’ – Blondie Iggy Pop et Blondie ont partagĂ© une longue et heureuse amitiĂ© ainsi que quelques-unes de leurs propres couvertures partagĂ©es au fil des ans. Deux des enfants adoptĂ©s Ă  New York, les spectacles tonitruants d’Iggy Pop ont contribuĂ© Ă  revigorer une scĂšne de club que Debbie Harry et le reste de son groupe capitaliseraient avec aplomb plus tard dans la dĂ©cennie. Au moment oĂč Iggy avait sorti The Idiot en 1977, Blondie Ă©tait sur le point de devenir cĂ©lĂšbre. Pendant qu’ils y arrivaient, le groupe fournissait souvent une reprise du morceau Funtime» des Stooges dans le cadre de leur spectacle. Bien que le groupe n’ait jamais sorti la pochette, cette version du morceau mijote avec NYC cool et confirme une fois de plus que Debbie Harry allait toujours ĂȘtre une star. Rechercher et dĂ©truire » – Red Hot Chili Peppers Un autre classique des Stooges, Search and Destroy» est une chanson qui a Ă©tĂ© largement reprise depuis sa sortie. BrĂ»lant de passion et d’intention malveillante, pour notre argent, personne ne fait mieux que les Red Hot Chili Peppers. Si quelqu’un peut mettre les singeries sauvages de l’original Ă  l’honneur d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration, ce sont les hommes sauvages de leur Ă©poque, RHCP. Sorti en face B de leurs Ă©normes succĂšs Under The Bridge» et Give It Away», la chanson a toujours Ă©tĂ© proche du cƓur du groupe. C’est aussi un morceau qui laisse tout le groupe le perdre sur scĂšne alors qu’il le joue en direct, transformant le groupe, juste pour un moment, en les adolescents qui ont entendu la chanson pour la premiĂšre fois sur leurs radios en 1970. No Fun’ – Sex Pistols Si Iggy Pop est le parrain du punk, et il l’est, alors il semble normal que sept ans plus tard, ses filleuls, les Sex Pistols, rendent hommage au chanteur sur leur premier album Never Mind The Boolocks, Here The Sex Pistols. Leur reprise de No Fun» serait si brillante, en fait, que la plupart des gens qui ont achetĂ© le disque pensaient que c’était leur chanson. TirĂ© du premier album Ă©ponyme des Stooges en 1969, Johnny Rotten et la reprise de la chanson par le groupe sont superbes et chargĂ©s de menaces sĂ©rieuses. C’était la derniĂšre chanson que les Sex Pistols aient jamais interprĂ©tĂ©e sur scĂšne alors qu’ils dĂ©truisaient une carriĂšre d’un an en un instant. Pourtant, cela semble plus frais que jamais. Le passager’ – Siouxsie Sioux TirĂ© du LP Lust For Life d’Iggy Pop, The Passenger» est une chanson qui nous survivra probablement tous. Si profondĂ©ment ancrĂ© dans la morositĂ© de la vie urbaine, il est difficile d’imaginer un monde sans piste. Cela peut sembler une surestimation, mais la chanson est un hommage au gĂ©nie mercuriel d’Iggy Pop et, peut-ĂȘtre plus important encore, Ă  sa relation avec David Bowie. Lorsque la chanson a Ă©tĂ© mise entre les mains de la royautĂ© post-punk Siouxsie et The Banshees, les choses ont montĂ© d’un cran. Sorti sur l’album de 1987 du groupe Through The Looking Glass, la voix de Siouxsie, aussi imposante et impressionnante que jamais, mĂšne la chanson dans une toute nouvelle direction. DĂ©sormais beaucoup plus obsĂ©dante et avec une bouffĂ©e de toiles d’araignĂ©e dans l’air, les images de longue date de la chanson sont rendues dans une belle obscuritĂ© avant d’ĂȘtre ponctuĂ©es d’un rythme oscillant et du souffle cuivrĂ© de la modernitĂ© qui semble dĂ©sormais inextricable Ă  la chanson originale. China Girl’ – David Bowie Avec The Stooges, Iggy Pop a choisi de ne pas s’allier aux reprĂ©sentants» britanniques du R&B amĂ©ricain. Cependant, dans son association avec David Bowie, il a adoptĂ© une approche tout Ă  fait plus conceptuelle de la musique. En dĂ©campant vers la capitale de l’hĂ©roĂŻne, Berlin pour se droguer prĂ©tendument, Iggy et Bowie ont collaborĂ© sur deux albums considĂ©rĂ©s par beaucoup comme des chefs-d’Ɠuvre The Idiot et Lust for Life. S’entremĂȘlant parfaitement avec la trilogie berlinoise de Bowie Low, Heroes and Lodger, dans une perspective du 21e siĂšcle, ils sont trĂšs bien compris dans le contexte d’une arche crĂ©ative qui comprend les succĂšs Sound and Vision », Heroes » et Boys Keep Swinging » . Mais trouver un succĂšs pour Iggy s’est avĂ©rĂ© insaisissable. Pour tenter d’y remĂ©dier, Bowie a organisĂ© une campagne promotionnelle qui a capitalisĂ© sur la rĂ©putation de Pop en tant qu’architecte du mouvement punk. Tandis qu’Iggy Pop s’est distancĂ© du terme, l’approbation de Bowie qui jouait du clavier dans le groupe de Pop a cimentĂ© ses fĂ©licitations. Le deuxiĂšme single China Girl» n’a rĂ©ussi Ă  tracer nulle part; cependant, lorsqu’il est rĂ©enregistrĂ© avec Nile Rogers pour l’album de 1983 de David Bowie Let’s Dance, il est entrĂ© dans le Top 10 en AmĂ©rique et a atteint le numĂ©ro deux au Royaume-Uni. Lorsqu’il a remportĂ© le prix de la meilleure vidĂ©o aux MTV Awards 1984, Bowie a Ă©lĂ©gamment envoyĂ© Iggy pour rĂ©cupĂ©rer le trophĂ©e. Je veux ĂȘtre ton chien’ – Sonic Youth Le groupe no wave Sonic Youth ferait ses dĂ©buts Ă  la tĂ©lĂ©vision dans l’émission musicale de fin de soirĂ©e du saxophoniste David Sanborn intitulĂ©e Night Music». Le spectacle avait une trĂšs courte durĂ©e de 1988 Ă  1990, mais avait quand mĂȘme des actes incroyables Ă  jouer dans la sĂ©rie tels que Screamin Jay Hawkins, Miles Davis, The Pixies, Sun Ra et bien d’autres. Sonic Youth ferait ses dĂ©buts dans la sĂ©rie avec une performance spĂ©ciale de leur chanson de Daydream Nation Silver Rocket’, accompagnĂ©e d’un freakout artistique au milieu de la chanson. Cependant, dans le cadre de la vision initiale de Sanborn pour Night Music, le groupe devrait Ă©galement effectuer une reprise avec le reste des invitĂ©s de l’émission. Sanborn a rappelĂ© dans une interview de 2013 L’idĂ©e Ă©tait de faire participer des musiciens de diffĂ©rents genres Ă  la sĂ©rie, de leur faire jouer quelque chose individuellement – de prĂ©fĂ©rence quelque chose de plus obscur ou inattendu plutĂŽt que leur dernier tube – et ensuite avoir un moment vers la fin oĂč tout le monde le ferait sorte de se rĂ©unir et faire quelque chose collectivement. Alors que le gĂ©nĂ©rique Ă©tait prĂȘt et prĂȘt Ă  dĂ©marrer, Sonic Youth a rejoint la scĂšne accompagnĂ© de Sandborn, des membres des Indigo Girls, du groupe Night Music et de Daniel Lanois pour une performance spĂ©ciale de The Stooges I Wanna Be Your Dog ». Sister Midnight’ – RĂ©vĂ©rend & The Makers TirĂ©e de l’album solo d’Iggy de 1977 The Idiot, la chanson Sister Midnight» pourrait bien ĂȘtre classĂ©e comme l’une des chansons prĂ©fĂ©rĂ©es de ses fans. La chanson est affectĂ©e de maniĂšre indĂ©lĂ©bile par le travail de Carlos Alomar qui a vraiment fait tomber le funk sur ce morceau pour en faire un cocktail enivrant lorsqu’il est mĂ©langĂ© avec le lyrisme Ɠdipien d’Iggy. Compte tenu de l’ancien angle, il n’est pas Ă©tonnant que les gĂ©ants de l’indie-funk Reverend & The Makers aient choisi de reprendre la chanson. Le groupe nĂ© Ă  Sheffield, dirigĂ© par John McLure, faisait partie de la prise de contrĂŽle indĂ©pendante des annĂ©es 2000, mais s’est rapidement dĂ©marquĂ© avec un groove que personne ne pouvait Ă©galer. Cela signifie qu’une chanson comme Sister Midnight» est de la chair Ă  canon. RenforcĂ©e et polie avec des chiffons post-millĂ©naire, la chanson est soulevĂ©e dans un tout nouvel espace. Down on the Street’ – Rage Against The Machine L’album des Stooges Fun House est sans doute l’un des meilleurs albums rock des annĂ©es 1970 et il n’est arrivĂ© qu’à la moitiĂ© de la premiĂšre annĂ©e. Une extension de la puissance croissante et brĂ»lante du groupe quelque chose qui allait s’éteindre peu de temps aprĂšs, la chanson Down on the Street» Ă©tait une autre Ă©valuation pulvĂ©risante du monde en ruine autour d’eux. Parfait pour un groupe comme Rage Against the Machine alors. Le groupe a repris la chanson dans le cadre de leur album de reprises de Renegades. Il est difficile de faire un album de reprises lorsque les chansons que vous choisissez appartiennent au mĂȘme domaine musical, mais lorsque vous ĂȘtes Rage Against The Machine et que personne n’est vraiment dans votre domaine, vous devez improviser. Cela signifie que ce disque de reprises est tirĂ© d’un large Ă©ventail de genres et de canaux artistiques diffĂ©rents. Mais peut-ĂȘtre que le meilleur moment est cette reprise du classique des Stooges qu’ils livrent avec une bombe de funk en cadeau gratuit. Lust For Life’ – David Bowie Pendant le sĂ©jour de Bowie et Iggy en Europe continentale, le couple vivait et travaillait ensemble dans une proximitĂ© incroyablement Ă©troite et il n’est donc pas surprenant que Bowie soit prĂ©sentĂ© sur une grande partie du travail d’Iggy et, peut-ĂȘtre plus particuliĂšrement, sur son deuxiĂšme album studio Lust For Life. C’est cet album sur lequel le duo a travaillĂ© avec Bowie qui dirigeait Ă©galement la table de mixage du premier solo de Pop The Idiot plus tĂŽt cette annĂ©e-lĂ . 1977 a Ă©tĂ© flou pour le duo. L’air de la chanson titre de l’album, l’anthĂ©mique Lust For Life», serait venu d’une source curieuse. Les rapports disent que Bowie et Iggy regardaient souvent la tĂ©lĂ©vision amĂ©ricaine via l’APN Armed Forces Network comme Starsky & Hutch». Bowie a pris le ukelele de son fils Duncan et a commencĂ© Ă  reproduire le jingle d’identitĂ© de la station avec une fioriture curieuse. À partir de lĂ , Bowie et Pop ont commencĂ© Ă  construire la chanson morceau par morceau. Le premier arrĂȘt, comme c’était toujours le cas pour l’ancien percussionniste Iggy, a commencĂ© avec la batterie et la chanson originale comportait une intro de 1 10min dirigĂ©e par une batterie qui a ensuite Ă©tĂ© abandonnĂ©e. De lĂ , ils ont créé un moment charniĂšre dans l’histoire du punk et du rock alternatif. PrĂšs de 20 ans plus tard, la puissance de la chanson n’avait apparemment pas diminuĂ© pour l’un de ses interprĂštes originaux alors que David Bowie chante le morceau devant une foule ravie au Festival Rockpalast en Allemagne. . 450 541 280 464 601 465 307 616

cette photo de david bowie et iggy pop