Stademodéré. Evoluant sur une période de deux à six ans, la phase modérée présente les symptÎmes caractéristiques de la maladie d'Alzheimer. La perte d'autonomie est significative et les troubles mnésiques et comportementaux s'aggravent. Contrairement au stade précédent, le patient nie ou sous-estime ses difficultés.
Dans les institutions gĂ©riatriques, le discours Ă©thique courant Ă©tablit avec bienveillance que les vieillards ont le droit d’avoir une sexualité». Mais dans les faits, cette sexualitĂ© pose problĂšme, car elle se manifeste sous des formes dĂ©rangeantes, troubles, voire cauchemardesques. Les professions d’infirmiĂšres, d’aides-soignantes ou d’auxilliaires de vie sont en France fĂ©minisĂ©es Ă  plus de 80%. Ce sont des femmes qui, pour l’essentiel, travaillent dans les institutions chargĂ©es d’assurer le Dans les institutions gĂ©riatriques, le discours Ă©thique courant Ă©tablit avec bienveillance que les vieillards ont le droit d'avoir une sexualité». Mais dans les faits, cette sexualitĂ© pose problĂšme, car elle se manifeste sous des formes dĂ©rangeantes, troubles, voire Les professions d’infirmiĂšres, d’aides-soignantes ou d’auxilliaires de vie sont en France fĂ©minisĂ©es Ă  plus de 80%. Ce sont des femmes qui, pour l’essentiel, travaillent dans les institutions chargĂ©es d’assurer le bien-ĂȘtre de personnes frappĂ©es de la maladie d’Alzheimer ou de pathologies apparentĂ©es et qui, en fin de vie, ne prĂ©sentent parfois plus l’aspect que de corps sans conscience
 Or ce qu’il y a d’inimaginable avec ces corps, c’est que, mĂȘme naufragĂ©s, plongĂ©s dans la confusion sous l’emprise de mĂ©dicaments ou perdus dans les abĂźmes de l’inconscience, ils exercent une emprise Ă©norme sur les personnes qui sont chargĂ©es d’en nettoyer les replis et d’en satisfaire les sur 20 ans d'expĂ©rience clinique, Pascale Molinier, professeure de psychologie Ă  l'UniversitĂ© de Paris 13, aborde ce sujet avec toute la dĂ©licatesse possible dans un texte Ă  la fois poĂ©tique et dĂ©chirant publiĂ© dans le dernier numĂ©ro de la revue Genre, sexualitĂ© & sociĂ©tĂ©, elle aborde la question du sexuel dans le soin gĂ©riatrique» Ă  partir d'exemples y a cette aide-soignante qui n'ose plus laver une malade car, celle-ci, comme en pilote automatique, alors qu'on la nettoie au gant, se met Ă  se frotter dessus avec insistance. Il y a cette autre aide-soignante qui s'Ă©tonne de dĂ©couvrir le corps d'une trĂšs vieille dame incroyablement beau et qui se sent coupable d'Ă©prouver du plaisir Ă  en caresser la peau si douce
 Mon dieu, cette Madame lĂ  
. Elle avait 94 ans peut-ĂȘtre. Mais je pensais seulement Elle a tellement un beau corps» ». Et puis il y a aussi cette Ă©lĂšve infirmiĂšre, qu'on charge de s'occuper d'une femme ĂągĂ©e atteinte d'un cancer intestinal et qui, doit, tous les jours, enlacer le corps couvert de souillures de cette malade aux paroles erratiques, et qui finit par en faire des cauchemars. Elle rĂȘve que cette femme, ses bras, ses cheveux, sa merde et les draps du lit s'allongent, ils ondulent et s'enroulent en ruban de corps et de toile autour d'elle, ils l'enlacent et l'entraĂźnent vers un fond insondable de nuit et de cloaque. L'Ă©treinte semble se dĂ©rouler au lit mĂȘme de la dormeuse qui s'agite, se rĂ©veille et se rendort, se dĂ©battant sans bien distinguer la dĂ©marcation entre le rĂȘve et la veille, les draps du lit d'hĂŽpital et les siens, son corps et celui de la vieille, tout confondu.»Dans le cadre hospitalier, la sexualitĂ© n'est pas que gĂ©nitale, au contraire. Elle dĂ©borde par tous les pores de ces corps qui se livrent sans plus aucune pudeur aux manipulations du personnel soignant ce sont des bouches qui happent, des mains qui palpent l'air, des langues qui sortent, des regards Ă©trangement fixes dans des orbites de momie
 On parle souvent du pouvoir sur les corps biopouvoir mais qu'en est-il de la puissance des corps, et singuliĂšrement de ces corps-lĂ  ? Il faut ici imaginer l'alignement dans les salons des EHPAD de ces crĂ©atures percluses dans des fauteuils articulĂ©s high-tech, sorte de cyborgs centenaires ou presque, imaginer l'inquiĂ©tante Ă©trangetĂ© de ces vies aux corps dĂ©formĂ©s, bouche Ă©dentĂ©e vorace, imaginer cette prĂ©sence particuliĂšre de l'humain parvenu aux bornes de la vie, souvent sans langage et nous confrontant nous-mĂȘmes aux bornes du langage. Comment penser, dire cette contradiction dĂ©sarçonnante» d'une puissance de vie aux confins de la mort?».Pour Pascale Molinier, les corps des trĂšs grandes vieillardes et des malades en phase terminale sont comparables Ă  ceux des zombis cadavres vivants, mĂ»s par un instinct monstrueux de se nourrir des contacts humains que leur cerveau dĂ©sagrĂ©gĂ© parvient encore Ă  percevoir
 Ils nous vampirisent» disent pour leur part les de gĂ©riatrie Ă  propos de leurs patients. Autre image du mort-vivant, et fortement sexualisĂ©e, pour dire ce sentiment d'ĂȘtre happĂ© par la puissance pulsionnelle d'un corps, par cette corporĂ©itĂ© dont le sujet s'est Ă©clipsĂ© ou se tient hors d'atteinte, concatĂ©nation de vie et de mort».Il y a de quoi devenir fou quand on soigne des personnes qui ont aimĂ©, vĂ©cu, pensĂ©, et qui ne sont plus que des sacs excrĂ©teurs promis bientĂŽt Ă  disparaĂźtre. Il y a de quoi devenir fou, surtout, quand ces corps qui autrefois Ă©taient des ĂȘtres conscients continuent d'avoir envie ne serait-ce que d'un contact de peau
 Comme des plantes qui, instinctivement, se tournent vers le soleil, certaines vieillardes manifestent des dĂ©sirs rĂ©flexes Ă  l'approche des soignantes qui ne savent comment rĂ©agir
 et se sentent souvent coupables de ne pas parvenir Ă  gĂ©rer» ce rapport ambigu au patient. Le sexuel est dans le soin, comme le ver dans la pomme», rĂ©sume Pascal Molinier, qui Ă©gratigne au passage un tabou rĂ©current de nos institutions
 De toute Ă©vidence, pour certaines autoritĂ©s mĂ©dicales, il n'est pas question de reconnaĂźtre cet aspect des soins apportĂ©s aux malades.J'ai moi-mĂȘme fait l'expĂ©rience de ce dĂ©saveu, Ă  plusieurs reprises, lorsque j'ai voulu rendre visibles et explicites ces dimensions du travail soignant. Au rĂ©cit d'une histoire de sĂ©duction entre un vieillard rĂ©calcitrant Ă  tout traitement neuroleptique et ses soignantes qui parvenaient cependant Ă  l'amadouer en lui concĂ©dant le droit Ă  quelques attouchements Ă©troitement contrĂŽlĂ©s, il m'a Ă©tĂ© objectĂ©, entre autres, que cela n'existait plus par quel miracle ?, qu'elles auraient mieux fait de se plaindre Ă  leur direction pour harcĂšlement sexuel le vieillard avait 90 ans et souffrait de la maladie d'Alzheimer!, que ce qu'il cherchait n'Ă©tait pas sexuel mais affectif
 Des chercheurs ont mĂȘme prĂ©tendu que, dans la mesure oĂč ils ne rencontraient pas ce genre de situations dans leur matĂ©riel, c’était moi qui Ă©tais perverse et suspecte de rechercher le vice partout. Ou bien je brodais, je faisais de la littĂ©rature Ă  partir d’anecdotes non significatives. J’ai Ă©tĂ© invitĂ©e dans l’une des toutes premiĂšres formations sur la bientraitance destinĂ©e Ă  des personnels en gĂ©riatrie. Essayant d’expliquer que les compromis de ces aides-soignantes Ă©taient susceptibles de nous Ă©clairer sur ce que signifie concrĂštement la bientraitance et ses inĂ©vitables ambivalences, j’ai dĂ©clenchĂ© les foudres des pontes prĂ©sents dans la salle et je ne suis pas prĂȘte d’oublier la façon dont ils m’ont confisquĂ© la parole pour se disputer entre eux sur ce qu’était un bon soin» certainement pas ce que j’en disais, sous le regard mĂ©dusĂ© d’infirmiĂšres et d’aides-soignantes rĂ©duites au silence et qui sont venues s’excuser auprĂšs de moi, Ă  la pause, de n’avoir pas eu le courage de prendre la parole en ma est-il de bon ton de concĂ©der aux personnes ĂągĂ©es le droit Ă  une sexualité», mais il ne faudrait surtout pas que celle-ci dĂ©borde dans le soin oĂč elle n'aurait pas lieu d'ĂȘtre. Les prescriptions Ă  la bientraitance ignorent allĂšgrement le rĂ©el du travail, l'intelligence que les y dĂ©ploient, leurs trĂ©sors de ruse et d'attention pour ne pas dĂ©raper ni du cĂŽtĂ© de la violence ni du cĂŽtĂ© de la perversion. Un exercice d'Ă©quilibriste qui n'a rien de facile, et dont le rĂ©sultat est nĂ©cessairement ambigu». L'article de Pascale Molinier est plus qu'un manifeste contre le non-dit et l'hypocrisie qui entourent la profession d'infirmiĂšre ou d'aide-soignante, c'est aussi une magnifique approche de cette chose obscure, impensable, effrayante, qui est tapie dans notre corps. Qui fait partie, intrinsĂšquement, de lui le dĂ©sir.Ou bien on dĂ©finit l’ĂȘtre humain Ă  partir de sa corporĂ©itĂ©, avec les ressorts fĂ©roces de l’autoconservation, avec le dĂ©sir inconscient irrigant la sexualitĂ©, la sensualitĂ©, la sensibilitĂ©, ainsi qu’à partir du ravage de sa prĂ©sence pour autrui quand mĂȘme. LĂ , dotĂ©s d’un corps habitĂ© d’une vie intĂ©rieure, en relation avec d’autres corps habitĂ©s, nous devenons tous beaucoup plus incohĂ©rents, ambivalents ou obscurs. Et les Ă©thiques conventionnelles y perdent leurs concepts. Dans cette perspective, ce qui apparaĂźt dĂ©ficitaire, ce ne sont pas les ĂȘtres humains qui ne rĂ©pondent pas aux critĂšres du modĂšle des droits» au respect, Ă  la sexualitĂ©, etc., mĂȘme lorsqu’on leur concĂšde qu’ils sont des personnes notamment du fait qu’ils ont possĂ©dĂ© la raison ou auraient pu la possĂ©der. C’est la thĂ©orie morale elle-mĂȘme qui paraĂźt dĂ©ficitaire dans son incapacitĂ© Ă  inclure des humains pour ce qu’ils sont, par exemple humain sous la modalitĂ© Alzheimer. Ces ĂȘtres humains toujours dĂ©sirants, a minima dans le registre de la pulsion invocante ou de la voracitĂ©, nous exposent au sentiment corporel de notre vulnĂ©rabilitĂ© en mĂȘme temps qu’à l’enchevillement de la pulsion sexuelle dans un corps qui ne devient purement organique qu’à la mort ». Source Pascale Molinier Le sexuel dans le soin gĂ©riatrique. Une difficultĂ© dans la rĂ©alité». Article publiĂ© dans le numĂ©ro 6 - Vieillir» - de la revue Genre, sexualitĂ© & sociĂ©tĂ©, coordonnĂ© par Marc Bessin et Marianne sexualitĂ© & sociĂ©tĂ© est une revue francophone, Ă  comitĂ© de lecture, d'Ă©tudes sur le genre et sur la sexualitĂ©. Créée en 2009 par un groupe de jeunes chercheur-e-s en sciences humaines et sociales, la revue Genre, sexualitĂ© & sociĂ©tĂ© se revendique comme un espace de dialogues et d'Ă©changes, ouverte Ă  diffĂ©rentes approches sur Photo cc BY-SA schnaars sur flickr Accompagnerla personne atteinte de la maladie d'Alzheimer; Communication assertive; Éducation thĂ©rapeutique du patient; Epilepsie : Comprendre et savoir agir; Formation de formateur; Gestion des conflits; Gestion du stress et prĂ©vention de l'Ă©puisement professionnel; Gestion du temps et des prioritĂ©s; Handicap et Cancer Vous souhaitez connaĂźtre l’espĂ©rance de vie d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer et savoir comment cette pathologie Ă©volue au fil du temps ? DĂ©couvrez les diffĂ©rents tests et suivis proposĂ©s par les professionnels de la santĂ© pour surveiller l’évolution de la maladie de votre proche et ainsi prĂ©server son Ă©tat de santĂ©. Tout d’abord, il faut savoir que la maladie d’Alzheimer Ă©volue progressivement, sur plusieurs annĂ©es. Il n’existe pas d’évolution-type de la maladie. Autrement dit, elle n’est pas linĂ©aire et varie d’une personne Ă  une autre. Aujourd’hui, les scientifiques s’accordent pour dire que gĂ©nĂ©ralement la maladie apparaĂźt 10 Ă  15 ans avant la manifestation de ses premiers symptĂŽmes. Ainsi, plus le diagnostic de la maladie se fait tĂŽt, plus l’espĂ©rance de vie a des chances d’ĂȘtre longue. En moyenne, l’espĂ©rance de vie d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer varie entre 8 et 12 ans Ă  partir de la date du diagnostic. L’ñge de la personne au moment du diagnostic doit aussi ĂȘtre pris en considĂ©ration. Ainsi, on estime que si la maladie apparaĂźt autour de 60-65 ans, alors l’espĂ©rance de vie sera situĂ©e entre 12 et 14 ans parfois mĂȘme jusqu’à 20 ans chez certaines personnes ; autour de 80-85 ans, alors l’espĂ©rance de vie sera situĂ©e entre 5 et 8 ans. Il faut Ă©galement savoir que l’espĂ©rance de vie dĂ©pend du stade de la maladie dans lequel la personne se trouve au moment du diagnostic. De plus, si la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer est touchĂ©e par une autre pathologie comme du diabĂšte ou des problĂšmes cardiovasculaires alors son espĂ©rance de vie pourra ĂȘtre impactĂ©e. L’environnement de soutien autour de la personne peut Ă©galement influencer l’évolution de la maladie. 💡 Bon Ă  savoirLes rĂ©sultats d’une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2004 ont montrĂ© que le sexe pouvait aussi avoir une influence sur l’espĂ©rance de vie. En l’occurrence, les hommes vivraient en moyenne moins longtemps que les femmes suite Ă  l’annonce de leur diagnostic d’Alzheimer. Quelles sont les causes de dĂ©cĂšs des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ? GĂ©nĂ©ralement, ce n’est pas la maladie d’Alzheimer Ă  proprement parler qui est Ă  l’origine du dĂ©cĂšs de la personne atteinte. C’est plutĂŽt la perte d’autonomie induite par les symptĂŽmes de la maladie et sa progression qui vont au fil des mois rendre la personne plus vulnĂ©rable. En effet, en perdant son autonomie, la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ne peut plus rĂ©aliser certains gestes et s’expose Ă  un plus grand risque de comorbiditĂ©. Ainsi, parmi les principales causes de dĂ©cĂšs, on peut retrouver la prĂ©sence d’escarres qui sont des lĂ©sions cutanĂ©es gĂ©nĂ©ralement causĂ©es par un alitement prolongĂ© et qui peuvent entraĂźner des complications comme une ostĂ©o-arthrite de la hanche qui peut abĂźmer l’artĂšre fĂ©morale situĂ©e Ă  proximitĂ© de l’articulation ; une infection pulmonaire ou pneumonie qui survient plus frĂ©quemment chez les personnes ĂągĂ©es de plus de 65 ans et dont le risque augmente en raison des troubles de la dĂ©glutition ; une infection urinaire qui fait Ă©galement partie des infections les plus frĂ©quentes chez les seniors ; une malnutrition liĂ©e aux difficultĂ©s Ă  avaler lors de la prise d’aliments. Mesurer l’évolution de la maladie d’Alzheimer et l’espĂ©rance de vie avec des tests standardisĂ©s Pour mesurer avec le plus de prĂ©cision possible l’évolution de la maladie d’Alzheimer et estimer l’espĂ©rance de vie d’une personne qui en est atteinte, il est prĂ©conisĂ© de passer des tests standardisĂ©s. Ces derniers permettent de comparer l’état de santĂ© actuel de la personne Ă  son Ă©tat de santĂ© antĂ©rieur ;comparer les personnes atteintes de dĂ©mence entre elles afin d’établir un pronostic d’évolution de la maladie. GĂ©nĂ©ralement, c’est le mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste qui est chargĂ© de coordonner la passation de tests standardisĂ©s. Ces derniers ont lieu tous les six mois environ une fois par an au minimum. Comme le suivi est gĂ©nĂ©ralement multidisciplinaire, le mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste peut ĂȘtre amenĂ© Ă  collaborer avec un gĂ©riatre, un neurologue ou un psychiatre. La consultation dĂ©diĂ©e Ă  la rĂ©alisation de tests standardisĂ©s peut se rĂ©aliser au domicile de la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer. Ces tests standardisĂ©s peuvent aussi ĂȘtre accompagnĂ©s d’une Ă©valuation mĂ©dicale de la personne atteinte ;d’une Ă©valuation mĂ©dicale des aidants ;d’une Ă©valuation sociale dĂ©finition des aides matĂ©rielles nĂ©cessaires pour amĂ©liorer le quotidien et l’autonomie de la personne, protection juridique, etc. Le Mini-Mental State Examination NotĂ© sur 30 points, le Mini-Mental State Examination MMSE est un test standardisĂ© qui dĂ©coupe l’évolution de la maladie d’Alzheimer en 4 phases. Cette Ă©chelle permet d’évaluer l’évolution des principales fonctions mentales et cognitives de la personne atteinte de dĂ©mence en mesurant son orientation les questions posĂ©es permettent de mesurer les repĂšres temporo-spatiaux de la personne en quelle annĂ©e sommes-nous ? en quel mois ? en quel jour de la semaine ? quel est le nom de l’hĂŽpital dans lequel nous nous trouvons ? son apprentissage les questions posĂ©es permettent de tester la mĂ©moire Ă  court terme de la personne. GĂ©nĂ©ralement le mĂ©decin demande de mĂ©moriser 3 mots qui devront ĂȘtre restituĂ©s un peu plus tard dans la sĂ©ance. son attention les questions impliquent d’épeler un ou plusieurs mots Ă  l’envers afin d’évaluer la capacitĂ© d’attention et de concentration de la personne. sa capacitĂ© de calcul les questions nĂ©cessitent de compter Ă  partir de 100 en retirant 7 points Ă  chaque fois, ce qui permet d’évaluer l’attention et le raisonnement. sa capacitĂ© de rappel la question implique que la personne restitue les mots appris en dĂ©but de sĂ©ance, ce qui permet d’évaluer sa capacitĂ© Ă  mĂ©moriser Ă  court terme. son langage les questions posĂ©es permettent d’évaluer les fonctions liĂ©es au langage comprĂ©hension, prononciation, Ă©criture de la personne quel est le nom de cet objet ? pouvez-vous Ă©crire une phrase complĂšte qui comprend un sujet et un verbe ? pouvez-vous faire ce qui est Ă©crit sur la feuille ? ses praxies constructives la question nĂ©cessite de reproduire un dessin sur une feuille de papier pour Ă©valuer la capacitĂ© Ă  effectuer un geste prĂ©cis. Une fois les rĂ©sultats de cette Ă©chelle obtenus, le mĂ©decin peut indiquer Ă  la personne atteinte d’Alzheimer la phase dans laquelle elle se trouve. 1. La forme lĂ©gĂšre La personne souffre de quelques trous de mĂ©moire qui peuvent gĂ©nĂ©rer chez elle une certaine anxiĂ©tĂ©, voire une dĂ©pression. Ainsi, il est possible qu’elle prĂ©sente Ă©galement quelques troubles de l’humeur et du comportement. La forme lĂ©gĂšre est diagnostiquĂ©e lorsque la personne prĂ©sente un score supĂ©rieur Ă  20 points. 2. La forme modĂ©rĂ©e La personne souffre de pertes de mĂ©moire plus importantes. GĂ©nĂ©ralement, elle prĂ©sente Ă©galement une dĂ©sorientation temporo-spatiale ;une agnosie des objets et des visages troubles de reconnaissance ;une aphasie troubles du langage ; des difficultĂ©s Ă  rĂ©aliser certaines tĂąches plus complexes comme gĂ©rer son budget, inviter des amis Ă  dĂźner, etc.. La forme modĂ©rĂ©e est diagnostiquĂ©e lorsque la personne prĂ©sente un score se situant entre 10 et 20 points. 💡 Bon Ă  savoir Si votre proche souffre de troubles de la mĂ©moire et de dĂ©sorientation temporelle, l’aide-mĂ©moire LiNote pourra peut-ĂȘtre l’aider Ă  attĂ©nuer ses difficultĂ©s. GrĂące Ă  son calendrier numĂ©rique, LiNote permet de mieux se repĂ©rer dans le temps et de ne pas oublier les diffĂ©rentes activitĂ©s prĂ©vues au cours de sa journĂ©e. De plus, LiNote permet de recevoir des “rappels” afin de ne pas oublier de se rendre Ă  un rendez-vous ou de prendre ses mĂ©dicaments, par exemple. ComposĂ©e d’une horloge spĂ©cifiquement conçue pour rĂ©pondre aux difficultĂ©s des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, elle fournit Ă©galement des indications prĂ©cises concernant la date du jour, l’heure et la pĂ©riode de la journĂ©e matin, aprĂšs-midi, soir. 3. La forme sĂ©vĂšre La personne souffre de troubles de la mĂ©moire trĂšs importants et a de grandes difficultĂ©s Ă  s’exprimer par le langage oral et par l’écrit. Elle a Ă©galement de plus en plus de mal Ă  rester concentrĂ©e pendant plusieurs minutes et Ă  suivre une conversation, ce qui entraĂźne chez elle un isolement. Elle prĂ©sente aussi des difficultĂ©s Ă  se dĂ©placer et nĂ©cessite une aide permanente pour rĂ©aliser ses activitĂ©s quotidiennes comme manger, se laver, s’habiller, se rendre aux toilettes,
. La forme sĂ©vĂšre est diagnostiquĂ©e lorsque la personne a un score infĂ©rieur Ă  10 points. GĂ©nĂ©ralement, cette phase implique un placement au sein d’une institution mĂ©dicalisĂ©e. 4. La forme terminale La personne souffre d’une perte d’autonomie totale et est alitĂ©e. Elle ne peut ni se dĂ©placer, ni communiquer. 💡 Bon Ă  savoir Si vous le souhaitez, voici l’ensemble des questions du Mini-Mental State Examination pdf en français qui seront posĂ©es Ă  votre proche lors de ses diffĂ©rentes Ă©valuations. Echelle de Reisberg Sachez Ă©galement qu’il existe d’autres tests standardisĂ©s comme l’échelle de Reisberg qui permet d’évaluer la progression de certaines maladies neurodĂ©gĂ©nĂ©ratives comme l’Alzheimer. Cette Ă©chelle a la particularitĂ© de se dĂ©couper en 7 stades afin d’évaluer avec le plus de prĂ©cision possible l’évolution probable de la maladie. Mesurer l’évolution de la maladie d’Alzheimer et l’espĂ©rance de vie avec des suivis mĂ©dicaux rapprochĂ©s Les suivis mĂ©dicaux rapprochĂ©s permettent de surveiller l’état de santĂ© gĂ©nĂ©ral de la personne et vĂ©rifier sa tolĂ©rance aux traitements prescrits ;adapter son plan de soins en fonction de l’évolution de ses symptĂŽmes. Un suivi rapprochĂ© avec son mĂ©decin traitant Pour suivre l’évolution de la maladie d’Alzheimer, le mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste est Ă©galement chargĂ© d’effectuer un suivi rapprochĂ© avec la personne qui en est atteinte, tous les trois mois environ. Ce suivi permet de surveiller son poids ;son Ă©tat nutritionnel ; sa pression artĂ©rielle ;et de lui faire passer des examens destinĂ©s Ă  surveiller l’évolution ou l’apparition d’autres pathologies concomitantes. Un suivi rapprochĂ© avec un mĂ©decin spĂ©cialiste Le mĂ©decin spĂ©cialiste la plupart du temps un neurologue est chargĂ© de suivre avec grande attention l’efficacitĂ© des traitements prescrits et la tolĂ©rance de la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer. Ces suivis sont gĂ©nĂ©ralement prescrits tous les 6 mois. Si les objectifs du traitement sont atteints stabilisation ou diminution des symptĂŽmes et que la personne ne prĂ©sente pas d’effets secondaires liĂ©s au mĂ©dicament, alors le neurologue pourra choisir de poursuivre le traitement. Au bout d’une annĂ©e de traitement complĂšte, le neurologue est chargĂ© de faire le point avec la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer et son aidant pour savoir si la poursuite des mĂ©dicaments est envisageable ou s’il est nĂ©cessaire d’en changer. Cette dĂ©cision tient Ă©galement compte de l’avis de l’ensemble des professionnels de la santĂ© en relation avec la personne atteinte d’Alzheimer mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste, gĂ©riatre, psychiatre, neuropsychologue, orthophoniste, etc..
Lemessage tout au long du film est celui d’une approche humaniste vis-Ă -vis de celui qui se trouve dĂ©muni face Ă  la maladie de type Alzheimer et peut encore vivre des moments sublimes jusqu’au bout ! Un message d’espoir, un message d’Amour, un message de VIE ! Version Française - English Subtitles Alzheimer - Art-ThĂ©rapie - paramĂ©dical - plasticitĂ© neuronale -
PubliĂ© le 6 avr. 2022 Ă  1856Mis Ă  jour le 7 avr. 2022 Ă  713Mettre au point le premier traitement au monde contre la maladie d'Alzheimer, trĂšs courante mais aujourd'hui incurable, telle est l'ambition de la biotech anglaise Neuro-Bio, issue de l'universitĂ© d'Oxford. C'est dans ce but qu'elle a Ă©tĂ© créée en 2013, et ce n'est plus tout Ă  fait un rĂȘve pour cette start-up de huit des tests in vitro, puis ex vivo sur des cerveaux humains post mortem, les tests in vivo sur animaux vivants du traitement dĂ©veloppĂ© par Neuro-Bio ont donnĂ© des rĂ©sultats probants, qui ont Ă©tĂ© publiĂ©s mercredi.
Cest la symphonie d’alzheimer. Barcella pour Lucie, La Symphonie d’Alzheimer. Accompagner dans l’Alzheimer les aidĂ©s et les aidants La maladie d’Alzheimer touche 800.000 personnes, dont 33.000 de moins de 60 ans. 2 malades sur 3 sont des femmes et 225.000 nouveaux cas sont dĂ©tectĂ©s par an.
SANTÉ - Au cƓur de la maladie d'Alzheimer, sur le long chemin des rencontres partagĂ©es avec le malade, ses proches et les soignants, au delĂ  des questionnements, des inquiĂ©tudes, des conflits et de la honte parfois, il est un espace de parole et de pensĂ©e qui interroge la loyautĂ©, ou plutĂŽt les loyautĂ©s. Au cƓur de la maladie d'Alzheimer, sur le long chemin des rencontres partagĂ©es avec le malade, ses proches et les soignants, au delĂ  des questionnements, des inquiĂ©tudes, des conflits et de la honte parfois, il est un espace de parole et de pensĂ©e qui interroge la loyautĂ©, ou plutĂŽt les loyautĂ©s. Être loyal, outre le fait d'"ĂȘtre conforme Ă  la loi" introduit la notion de fidĂ©litĂ© aux engagements, d'honnĂȘtetĂ©, de dĂ©vouement et de respect selon la dĂ©finition du Robert. La rĂ©flexion Ă©thique nous permet de poser en d'autres termes la question de ces loyautĂ©s prĂ©sentes et passĂ©es, du malade face Ă  lui mĂȘme, au sein d'une famille et d'une histoire, sous le regard aussi des soignants et du corps social. Le malade, plus tout Ă  fait le mĂȘme et pourtant pas tout Ă  fait un autre... L'effroi de ne plus les reconnaĂźtre, de ne plus se reconnaĂźtre, de ne plus savoir quelles Ă©taient ses valeurs, ses choix de vie...mais aussi de se dĂ©couvrir d'autres fidĂ©litĂ©s enfouies, de mettre Ă  nu des engagements reniĂ©s ou une "conscience" nouvelle de l'essentiel. Mme S., vieille dame juive, rescapĂ©e des camps, se faufile dans la salle de l'EHPAD* oĂč a lieu la messe; elle y assiste calmement et prend la communion. InterpelĂ©e par les soignants je lui rappelle maladroitement l'engagement spirituel qui a toujours Ă©tĂ© le sien. Et elle, avec un grand sourire "Tu ne crois pas que c'est le mĂȘme Dieu?" Mme de T., vieille demoiselle convaincue de sa haute naissance, se demande s'il ne serait pas opportun maintenant de modifier radicalement ses choix politiques Ă  cause de ce qu'on dit du droit des femmes... Le PĂšre A., 85 ans, jette sa croix sur le bureau Ă  l'entrĂ©e dans l'Ă©tablissement "Maintenant tout ça, c'est fini..." Ses comportements de tendresse avec les dames interrogent les Ă©quipes. Doit-on lui rappeler ses engagements passĂ©s auxquels il peut ou doit rester fidĂšle? Mais en a-t-il souvenir? Et quelle est la part de l'homme et de la maladie dans l'expression de ces dĂ©sirs? Mme C., ancien mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste avec son mari, s'est donnĂ©e exclusivement Ă  son mĂ©tier toute sa vie, au dĂ©triment de ses enfants, disent-ils. Elle les a mis tous les 5 en pension trĂšs jeunes, et ils lui en veulent encore. Pourtant la seule photo de sa chambre la montre entourĂ©e de toute sa famille, petits et grands; elle nous dira qu'elle s'est consacrĂ©e Ă  eux toute sa vie et que seul son rĂŽle de mĂšre et de grand-mĂšre a comptĂ©... Réécrire son histoire pour la rendre plus acceptable Ă  ses propres yeux n'est pas toujours se mentir Ă  soi-mĂȘme... Patients qui dĂ©couvrent, qui se dĂ©couvrent, dans des dĂ©sirs et des Ă©lans qui nous interrogent, sur des idĂ©es neuves, des paroles et des comportements inhabituels; ils ont tellement changĂ©..Dans le regard qu'ils posent sur eux et dans les yeux de ceux qui les aiment. Au delĂ  des non-dits, des mensonges et des secrets de famille "Ce n'est plus ma mĂšre..." LoyautĂ©s et serments du passĂ©, respect de la parole donnĂ©e, dĂ©vouement jusqu'Ă  l'extrĂȘme et engagements difficiles Ă  tenir, contrat notariĂ© pour la transmission de la ferme et des terres avec obligation de soins... pour celui qui reste sur la propriĂ©tĂ©. "J'ai jurĂ© Ă  mon pĂšre sur son lit de mort que je ne 'placerai' jamais maman dans une maison..." MarylĂšne, petite derniĂšre d'une famille nombreuse a toujours entendu qu'elle Ă©tait destinĂ©e Ă  ĂȘtre "le bĂąton de vieillesse". Comment dĂ©roger Ă  cette promesse et Ă  la dĂ©signation implicite de ses frĂšres et sƓurs? Peut-on dĂ©lier le serment et qui doit le faire? Au nom de quoi? Mme T., ancienne institutrice de village, va mourir, et cela fait plusieurs semaines qu'elle est dans cet Ă©tat crĂ©pusculaire qui attend... Son fils est auprĂšs d'elle et ne se rĂ©sout pas Ă  imaginer un enterrement civil. Pourtant sa maman est athĂ©e et n'a jamais voulu suivre son mari dans une Ă©glise "Je ne supporterai pas, pour moi et mon chagrin, d'aller seulement au cimetiĂšre, sans cĂ©rĂ©monie; mais si je passe par l'Ă©glise je la trahis". Temps d'Ă©coute, de paroles Ă©changĂ©es et d'accompagnement jusqu'au bout du chemin. Les obsĂšques de Mme T. ont eu lieu au cimetiĂšre et pour la cĂ©rĂ©monie, son fils a rĂ©citĂ© " Le loup" de Lamartine qu'elle lui avait fait apprendre Ă  l'Ă©cole ! Ultime loyautĂ©. FidĂ©litĂ© Ă  tant d'amour reçu "C'est Ă  moi de lui rendre ce qu'elle nous a donnĂ©..." Injonction de soins, obligation alimentaire, et ces discours mensongers sur les enfants qui abandonnent leurs vieux alors que s'ils n'Ă©taient pas lĂ  pour les papiers et les courses, le tĂ©lĂ©phone dans la nuit, et mĂȘme la toilette ou les repas, et enfin la recherche difficile d'un Ă©tablissement aprĂšs de longs mois d'atermoiement, qui donc qu'eux assumerait un tĂ©lĂ© engagement? "Elle ne veut pas, je ne peux pas lui faire ça..." FidĂ©litĂ© sans faille au nom d'un amour sans cesse renouvelĂ© pour le meilleur, et aussi pour le pire maintenant "Je ne t'abandonnerai jamais" parce que ce serait m'abandonner aussi. LoyautĂ©s familiales oubliĂ©es ou distendues, mises Ă  mal ou rejetĂ©es... Samedi aprĂšs-midi, Mme C. est venue avec ses 7 enfants. La tension est palpable entre ceux qui savent, ceux qui ont La solution, ceux qui n'en peuvent plus et ceux qui se mettent Ă  distance. Mme C. ne peut pas Ă©couter l'un, dĂ©savouer l'autre, dĂ©cider, se dĂ©cider, faire confiance depuis qu'elle perçoit son "incapacitĂ©" et la honte de leur avoir transmis "une maladie qui fait peur". Je lui demande de me nommer un Ă  un ses enfants et de me parler d'eux "Quand ils Ă©taient petits on allait dans les bois le dimanche, et j'avais toujours peur de les perdre, alors on avait inventĂ© un cri de ralliement". Silence autour de la table... Les regards qui se troublent. Et puis ce cri poussĂ© par les 7 petits devenus grands et mĂȘme pour les ainĂ©s un peu ĂągĂ©s Ă  leur tour. Cri d'enfance, cri de solidaritĂ©, qui rassure de ne pas se perdre ou cri de dĂ©tresse, de tant d'Ă©motion contenue et de rĂ©volte mais aussi cri d'une loyautĂ© retrouvĂ©e. On peut alors se parler, s'Ă©couter, se rencontrer et envisager les possibles. Car la loyautĂ© se construit autour d'un projet, d'une histoire, d'un idĂ©al, de valeurs partagĂ©es. Elle se dĂ©couvre et ne va pas de soi. Elle oblige Ă  des renoncements, grandit, envahit tout et fait vaciller les certitudes. Elle suppose un retour sur soi, une rencontre avec les autres, une capacitĂ© Ă  donner et Ă  Ă©prouver, Ă  penser, Ă  entendre et Ă  s'exprimer. Les loyautĂ©s des soignants s'expriment face au secret confiĂ© Ă  demi-mot, dans le respect de la parole donnĂ©e, dans l'apprĂ©ciation de l'attente de l'autre "Qu'attendez vous de moi?" Dire ou ne pas dire, dans les rĂ©ponses prĂ©cautionneuses, au delĂ  des aveux d'impuissance? C'est lĂ  tout le sens de l'engagement dans une alliance thĂ©rapeutique et du dĂ©vouement Ă  la cause du malade "Toi tu me regardes Ă  l'endroit, les autres ils me voyaient de travers"... Mais loyautĂ© aussi face Ă  soi-mĂȘme, qui peut mettre Ă  mal les professionnels entre un idĂ©al de soin qui a fait choisir ce mĂ©tier, le besoin de rĂ©parer, le dĂ©sir de maĂźtrise, la nĂ©cessitĂ© de compassion, et des contraintes de temps, de nombre et de statut jugĂ©es inacceptables. LoyautĂ© au sein d'une Ă©quipe, dans le respect de la fonction de chacun, et la confiance donnĂ©e aux remarques, aux pratiques aux paroles diffĂ©rentes. Alors bien au-delĂ  des projet de vie, de soin, de service, institutionnels, au delĂ  des recommandations et des protocoles, c'est l'engagement de tous qui autorisera l'expression de cette loyautĂ©. Magnifiques soignants et aides Ă  domicile ou en Ă©tablissement, qui trouvez en vous encore le courage de ne pas dĂ©serter, de rĂ©sister, de vous laisser interpeler, de manifester toujours cette fidĂ©litĂ© Ă  l'humain, loyalement, fidĂšles Ă  vos valeurs et Ă  la parole donnĂ©e. Avons-nous pensĂ© Ă  ce que deviendrait une dĂ©mocratie si, aveuglĂ©e par les chimĂšres du paraĂźtre, des intĂ©rĂȘts et des postures, elle ne s'inscrivait plus dans cette loyautĂ© Ă  soi-mĂȘme, et aux autres, au service des plus vulnĂ©rables, de ceux qui les aiment et de ceux qui les soignent ? ___________________________________________________ *Établissement d'hĂ©bergement pour personne ĂągĂ©e dĂ©pendante
PrĂ©sidentde la Fondation de France. 4 — 5. Jusqu’au bout de la vie: vivre. ses choix, prendre des risques Contexte. De l’idĂ©e Ă  la rĂ©alisation. On estime Ă  700 000 le nombre de personnes vivant. dans des maisons de retraite, des foyers-logements ou des. hĂŽpitaux de long sĂ©jour. 300 000 d’entre elles souffrent. d’une
Le CinĂ©ma d’art et d’essai Le DespĂ©rado » 23 rue des Ecoles, 75005 Paris, mĂ©tro Cardinal Lemoine organise le samedi 12 octobre 2013 de 20h00 Ă  21h30 la PremiĂšre du film documentaire Ă  caractĂšre scientifique Et au bout
la VIE ! » NOUVEAU pour la premiĂšre fois est abordĂ© dans un film, le thĂšme de l’Art-ThĂ©rapie profession paramĂ©dicale et de ses bienfaits dans la prise en charge non mĂ©dicamenteuse des patients qui prĂ©sentent la maladie de type Alzheimer. Une nouvelle approche, une nouvelle maniĂšre de stimulation cognitive, le concept de plasticitĂ© neuronale est Ă©voquĂ©. L’art-thĂ©rapie peut redonner un bien-ĂȘtre physique, psychique et corporel chez la PERSONNE, Ă  travers le pouvoir de l’ART et en suivant un protocole thĂ©rapeutique ! SYNOPSIS Le film documentaire avec approche scientifique Et au bout
la VIE ! » de IlĂ©na Lescaut, met en avant les bienfaits de l’art-thĂ©rapie intervention paramĂ©dicale auprĂšs des personnes du grand Ăąge en maison de retraite ou auprĂšs de particuliers, qui prĂ©sentent la maladie de type Alzheimer. Le film a Ă©tĂ© tournĂ© Ă  la RĂ©sidence La BruyĂšre » de Rueil-Malmaison, pendant des interventions en ateliers d’art-thĂ©rapie avec l’accord des personnes concernĂ©es et/ou avec l’accord de leurs familles. Le message tout au long du film est celui d’une approche humaniste vis-Ă -vis de celui qui se trouve dĂ©muni face Ă  la maladie de type Alzheimer et peut encore vivre des moments sublimes jusqu’au bout ! Un message d’espoir, un message d’Amour, un message de VIE ! On estime que plus de 850 000 personnes sont atteintes de dĂ©mences type Alzheimer. En France, et quasiment partout dans le monde, elle concerne 6 % des personnes ĂągĂ©es de plus de 65 ans. Chaque annĂ©e prĂšs de 200 000 nouveaux cas sont diagnostiquĂ©s. D’ici 2020, le nombre de personnes atteintes de cette maladie devrait dĂ©passer un million et deux millions en 2040. La frĂ©quence de la maladie et le vieillissement progressif de la population font en effet de la maladie d’Alzheimer une vĂ©ritable Ă©pidĂ©mie dont le poids socio-Ă©conomique ne cesse de croĂźtre au cours des annĂ©es. Ce film montre les bienfaits d’une approche non mĂ©dicamenteuse qui est l’art-thĂ©rapie atelier de musique, atelier de peinture sur les maladies neurodĂ©gĂ©nĂ©ratives. On y dĂ©couvre le concept de plasticitĂ© neuronale qui nous apprend que contrairement Ă  la croyance populaire, nous continuons Ă  dĂ©velopper des neurones et donc des capacitĂ©s cognitives tout au long de notre vie, mĂȘme dans le grand Ăąge la notion de plasticitĂ© neuronale. L’humain reste une entitĂ©, une personne Ă  part entiĂšre malgrĂ© une maladie. Le film transmet un message Ă©mouvant
, un message d’AMOUR, un message de VIE. Il dĂ©dramatise la maladie d’Alzheimer, vue et vĂ©cue aussi bien de l’intĂ©rieur d’une rĂ©sidence mĂ©dicalisĂ©e pour personnes ĂągĂ©es, de type EHPAD, mais aussi en dehors d’un cadre institutionnel, lors d’un vernissage oĂč les toiles rĂ©alisĂ©es pendant l’atelier sont exposĂ©es au grand public. Ainsi, leur talent est mis en lumiĂšre. Le vernissage hors de la structure est vecteur de lien avec le monde extĂ©rieur, lien primordial qui garantit la continuitĂ© de la socialisation. Des intervenants gĂ©rontopsychiatre, psychologue et neuropsychologue apportent leur point de vue de spĂ©cialistes dans le film et donnent un nouvel Ă©clairage en expliquant les fondements de ces nouvelles thĂ©rapies. Les participations musicales de Monsieur Salvatore ADAMO ainsi que du groupe d’enfants de l’Association La ClĂ© du Bonheur » mĂ©thode Suzuki, accompagnent avec beaucoup de justesse et de tendresse des scĂšnes du film. La durĂ©e du film est de 60 minutes. A qui s’adresse le film ? Aux Maisons de Retraite A des hĂŽpitaux spĂ©cialisĂ©s en gĂ©rontologie Au monde mĂ©dical ou paramĂ©dical mĂ©decins, psychologues, art-thĂ©rapeutes etc
 Au monde associatif Aux familles de personnes qui prĂ©sentent la maladie de type Alzheimer A tout public sensibilisĂ© Ă  la maladie de type Alzheimer A tout public dĂ©sireux de dĂ©couvrir et comprendre mieux cette maladie Pour plus d’informations Vous pouvez suivre toutes les nouveautĂ©s autour du film, en vous connectant sur 1/ le site de l’Association FenĂȘtres Francophones », rubriques Notre Gazette » et Art-ThĂ©rapie » Ou 2/ en vous connectant Ă  partir de votre compte FACEBOOK et en cherchant Et au bout
la VIE ! » ou en suivant le lien Vous serez informĂ©s de toutes les sorties du film en salles de cinĂ©mas et de la participation du film Ă  des festivals prestigieux, nationaux et internationaux du film documentaire et scientifique. Pour visionner une sĂ©quence du film, clic sur le lien Pout tout contact Mme LESCAUT – Auteur/RĂ©alisatrice/Productrice du film eteindiensoleil ou par tĂ©lĂ©phone au Autres dates de diffusion du film En septembre avant-premiĂšre 1/ MĂ©diathĂšque de Rueil-Malmaison projection-dĂ©bat en collaboration avec l’antenne France Alzheimer et la Ville de Rueil-Malmaison, le mercredi 25 septembre Ă  20h15 Ă  l’occasion de la semaine rueilloise de la maladie d’Alzheimer. En prĂ©sence de Melle IlĂ©na Lescaut, intervenante en art-thĂ©rapie et rĂ©alisatrice du film et de Melle Sandrine Paris, psychologue clinicienne. En OCTOBRE 1/ CinĂ©ma le DespĂ©rado, 23 rue des Ă©coles 75005 projections les 11,12,14,15 octobre 2013 de 20h00 Ă  21h30 avec PREMIERE prĂ©vue le samedi 12 octobre de 20h00 Ă  21h30. Votre prĂ©sence est la bienvenue ! En NOVEMBRE 1/ CinĂ©ma Le Central » Ă  Puteaux 136 Rue de la RĂ©publique, 92800 Puteaux, PROJECTIONS mardi 12 novembre de 19h30 Ă  21h00 avec dĂ©bat 2/ Galerie BANSARD 26 Avenue de la Bourdonnais, 75007 PARIS, PROJECTIONS les 21, 22, 23 novembre de 19h00 Ă  20h30 avec dĂ©bat
ÉVOLUTIONDE LA MALADIE D’ALZHEIMER : LA FIN DE VIE Introduction La maladie d’Alzheimer est la plus rĂ©pandue d’un groupe important de maladies appelĂ©es « dĂ©mences ». C’est une maladie du cerveau qui se caractĂ©rise par la dĂ©tĂ©rioration des facultĂ©s cognitives (facultĂ©s intellectuelles) et de la mĂ©moire causĂ©e par la dĂ©gĂ©nĂ©rescence progressive des
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alzheimer jusqu au bout de la vie