Sivous voulez la manipuler et enlever la laine de verre de vos combles vous-même, nous vous conseillons d’utiliser un équipement de protection adéquat. Pour ce faire, munissez-vous d’un masque, de gants et vêtements de travail pour éviter tout contact avec la peau ou par inhalation. Attention : on ne jette plus la laine de verre à la

Accueil > Produits > La laine de roche / laine de verre dangereuse pour la santé ? vendredi 12 février 2010, par C’est une question récurrente utilisées couramment en acoustique, les laines de roche ou de verre sont elles dangereuses pour la santé ? mise à jour du 12/02/2010 quelques liens en français pour éclairer le pb de santé /laine de verre Ces liens sur les laines de roche/verre sont intéressants et contradictoires. Il vaut mieux s’en tenir à de la laine de roche haute densité, qui ne défibre pas en utilisation normale. Il est toujours aussi conseillé de couvrir la laine de roche avec un tissus, ou mieux du molleton + tissu. Mais tout çà ce n’est valable que pour du traitement acoustique. Dans le cas de l’isolation, ca n’a aucune importance, la laine de roche ou de verre étant en général sous des généreuses couches de plaque de plâtre, enduit et peinture. D’expérience, c’est surtout en manipulant ces laines et encore plus en les coupant qu’on est susceptible de respirer les fibres. Malgré les soupçons d’y il a quelque années, ils semble que la laine de verre ne soit plus considérée comme cancérigène, mais seulement irritante lorsqu’on la manipule ou lorsqu’elle n’est pas installée correctement. Ce message d’Eric Desart en anglais résume bien la situation [1] Il ne faut pas confondre un produit irritant au moment de la pose et un produit dangereux. La taille des fibres n’a rien à voir avec celles de l’amiante. La comparaison est instinctive mais tout bonnement fausse. La mise en œuvre est déterminante. L’appellation "laine minérale" recouvre des produits très différents. La densité et donc la propension au défibrage varie du simple au quintuple. Les panneaux peuvent être recouverts de différentes manières. On pense parfois aux produits de substitution "écolos". Malheureusement ces produits manquent de données de labo acoustique alors que les prix à densité équivalente sont doubles. Les panneaux de fibre de bois sont fabriqués à partir de bois résineux. La résine tout en étant très naturelle peut être allergène pour certaines personnes. Un aspect souvent masqué dans les produits "écolo" les liants et produits de protection contre le feu et les parasites qui sont ajoutés au moment de la fabrication peuvent être également allergène voir dangereux. Un point important, le transport est-il plus logique de faire venir des panneaux écolos d’Allemagne, de Suisse ou d’Autriche ou de la laine de roche du massif central ? Je laisse de côté l’aspect pratique minimum de commande, disponibilité, frais de transport... et pour aller plus loin Article basé sur des liens postés par Toto11 dans un forum Andiofanzine. [1] Article initialement posté sur studiotips, ce forum étant malheureusement fermé on trouve l’archive sur Un message, un commentaire ?

Lepoint sur les avantages et inconvénients de la laine de roche pour l’isolation. Les avantages de la laine de roche. Prix Le premier avantage de la laine de roche est évidemment son prix. Avec la laine de verre, elle est l’isolant le moins cher existant aujourd’hui sur le marché et c’est justement pour cette raison qu’elle est 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID l10SvsDR6CBW9YqKRt90OvS8oPAdmQEr1pkzbdN7rU2_bQ8R_ovyGg== Notresociété SPE Habitat est basée à Mondeville, en Normandie, et majoritairement une laine de verre qui a +10 ans est bonne à être enlever. Nous privilégions un un peu plus d'épaisseur du nouvel isolant (laine de roche), soit 40 voir 45cm max, que de laisser un isolant humidifié en-dessous. Bien cordialement, Bonjour à tous, Je vais commencer par dire que j'ai bien parcourus le forum et le web de manière général et malgré tout je n'arrive pas a avoir une réponse clair sur la marche a suivre même si j'ai vu a de nombreuse reprise la question abordée. Ma question est Faut-il ou non laisser un espace entre les tuiles et la laine de verre ? Dans mon cas la maison est vieille, il n'y a pas d'isolation aux endroits ou l'espace est reduit entre le plafond et les tuiles et il n'y a pas non plus de "sous toiture" ou de pare-vent. Je vois donc actuellement les tuile en direct. Sur le Web j'ai pu lire tout et son inverse, une petite recherche sur google et on tombe sur un premier lien qui nous dis que laisser un espace n'est pas bon car cela laisse l'air froid rentré en contact avec l'isolant et crée de la condesation. On passe au deuxième lien et on peut lire qu'il faut obligatoirement laisser un vide d'air histoire de permettre a l'humidité d'être évacué et a l'isolant de sécher dans le cas ou c'est nécessaire... Ne voulant pas crée de l'humidité et faire pourire ma charpente de bois, je viens donc avoir une réponse clair Est-ce que cet espace est nécessaire ou non ? Merci d'avance pour votre réponse ! Pas de sous toiture, aie aie... Faut-il en placer une par l'intérieur ? Non ! En raison de la complexité de la méthode et du manque d'expérience dans le domaine, l'addition d'une sous-toiture à la toiture existante est, à ce jour, peu recommandée. Par l'intérieur, il n'est quasiment pas possible de réaliser une sous-toiture continue entre chevrons. Une interruption dans la sous-toiture donne lieu à un point préférentiel d'infiltration d'eau. De plus, pour assurer correctement son rôle d'évacuation de l'eau, la sous-toiture doit aboutir à l'extérieur du bâtiment, dans la gouttière par exemple, sans créer de poches intérieures. Or en cas de rénovation sans retirer la couverture, le raccord correct de la sous-toiture à la gouttière est difficilement envisageable. Comment raccorder la sous-toiture à la gouttière sans démonter la couverture ? Volige Lattes Contre-lattes Gouttière Sous-toiture Mur plein Isolant. En réalité, la seule bonne solution consiste à retirer la couverture et à placer une sous-toiture par l'extérieur. Il existe une solution peu fiable qui consiste à ne pas placer de sous-toiture et à choisir un matériau isolant hydrophobe, non capillaire posé de manière parfaitement jointive afin, qu'en cas d'infiltration, l'eau ne stagne pas et ne pénètre pas dans l'isolant. On évite ainsi qu'il perde sa capacité isolante et qu'il se détériore. Dans le cas d'une laine minérale, un pare-vapeur doit être posé de manière impeccable et faire office de coupe-vent les effets du vent peuvent se faire sentir fortement dans une toiture. Au cas où l'eau passerait en-dessous de l'isolation au travers d'un joint mal fermé, cette légère infiltration serait arrêtée par le pare-vapeur et sécherait par la suite. Dans le cas d'une mousse de polystyrène, celui-ci remplit, à lui seul les fonctions de sous-toiture, d'isolant et de pare-vapeur. Enfin, toujours pour éviter les infiltrations d'air, il est préférable de choisir une finition en plâtre plutôt qu'en lambris ou planchettes. Une précaution ... ! Pour isoler sans sous-toiture, les pentes minimales doivent être respectées. Il faut être absolument certain du bon état de la couverture elle doit assurer à elle seule la fonction d'étanchéité de la toiture. Il faut régulièrement surveiller tout envol ou rupture d'une tuile ou d'une ardoise, car lorsque les dégâts sont visibles à l'intérieur, il est souvent trop tard. Autrement dit, cette solution n'est pas sans risque et doit être évitée ! En effet, il est difficile de contrôler toute pénétration d'eau en cas d'intempérie, ..., et si cette pénétration d'eau était sans conséquence néfaste avant l'isolation de la toiture, celle-ci pourrait endommager toute la finition intérieure de même que la charpente après isolation. A+ Merci pour cette réponse rapide et explicite ! Je n'ai aucunement l'intention de mettre une sous-toiture par l'intérieur, c'est trop compliqué et les réponse semblent unanime quant aux risques ainsi qu'a la fiabilité plus que limité du procédé. Je pensais refaire la toiture ainsi que poser une sous toiture l'année prochaine. Du coup si j'ai bien compris la conclusion, il vaut mieux ne pas mettre d'isolant du tout sous les tuiles qu'il y ai ou non un vide d'air ? Éviter tout simplement d’isoler une toiture qui n’a pas de sous toiture !!!! Surtout si on refait la toiture dans l'année qui suit. Et pour la réponse de départ, il ne faut jamais mais alors là jamais avoir un isolant qui touche la couverture. Et ne pas confondre sous toiture et couverture... Lalaine de roche est issue d'un Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) dépend de l'OMS (Organisation mondiale de la santé). Il a fait évoluer en 2001 le classement des fibres constituant les laines minérales de verre, de roche et de laitier du groupe 2B « peut être cancérogène pour l'homme » au groupe 3 « ne peut être classé quant à sa cancérogénicité La laine de ceramique est ce qu'il y a de plus préconisé. Pour demonter ton pot, il faut virer la boutoniere de rivet d'un des cote du pot, virer l'embout, extraire le tube avec sa laine, changer la laine, et replacer le tube et l'embout et re-riveter.
Découvrezmaintenant les produits de la catégorie Matériaux d’isolation - Laine de verre/roche chez Coop Brico+Loisirs. Décider détendu à la maison Droit de retour de 30 jours. Envoi postal gratuit à partir de CHF 75.- En savoir plus sur les frais de livraison. Qualité durable 2 ans de garantie minimum. Tradition suisse Fondation 1976. Actualités. Magasins Mon compte. Panier
ALFA538 Armature en treillis de verre est parfaitement adapté à être utilisé comme compensation de tension lors de la pose d'enduits et pour éviter toute fissure sur les façades. D'autre part, elle facilite énormément la pose d'une nouvelle couche d'enduit sur des surfaces non stables et stabilise ainsi, la prochaine couche d'enduit. Idéal aussi pour fortifier l'enduit ou les crépis. Couleur blanc Avantages en E-fibre de verre selon les normes DIN 53857 résistant aux alcalis indéformable pour intérieur et extérieur maille 6 x 6 mm Poids 210 g/m² Selon ETAG 004 Testé par MFPA Leipzig Contrôles constants de l'institut IFBT Engineered in Germany Made en Union Européenne non importé d'Asie ! Qualité contrôlé et certifié Téléchargement Fiche technique de ALFA 538 Treillis renforce en fibre de verre 210 g/m² isolation thermique ITE 88 KByte Fiche de sécurité de ALFA 538 Treillis renforce en fibre de verre 210 g/m² isolation thermique ITE 30 KByte L'ensemble de ce site relève de la législation internationale sur le droit d'auteur, le droit des marques et, de façon générale, sur la propriété intellectuelle. Les textes et images figurant sur notre site, sont notre propriété ou celles de nos partenaires. Toute reproduction est donc interdite.
Finalement la laine de roche et la laine de verre sont des isolants aux performances très similaires. Voici quelques éléments qui peuvent vous aider à faire votre choix entre ces deux matériaux : La laine de verre résiste aux insectes et aux termites. La laine de roche est quant à elle résistante aux rongeurs.
Qui dit isolation, dit isolant, consommation et mise en œuvre de matériaux isolants. Au nom de l’efficacité énergétique, nous sommes invités à isoler toujours plus, partout et pour des raisons diverses qui pour dépenser moins de chauffage ; qui pour augmenter le niveau de confort ; qui pour limiter son empreinte carbone… chacun a une ou des bonnes raisons de sacrifier à cette pratique généralisée qu’est l’isolation des habitats. Certains préconisent de mettre des épaisseurs d’isolants de plus en plus importantes, visant, comme si c’était possible, le zéro fuite de calories, d’autres préconisent la combinaison d’isolants entre eux, chacun étant susceptible d’amener sa part de performance. Donc, les raisons d’isoler sont multiples et les solutions tout autant. Dans cet article, nous n’allons pas aborder le choix des techniques, pas plus d’ailleurs que le choix de tel ou tel isolant, les conditions climatiques, les situations et états des bâtis, les aspirations des occupants. Les contraintes diverses étant multiples, nous laissons chacune libre de faire ses propres choix. Nous souhaitons simplement informer sur les matériaux isolants disponibles et les possibilités qu’ils offrent. Nous n’avons aucune prétention à passer en revue chaque isolant possiblement disponible, soit par production personnelle élevage de moutons et récupération des toisons, paille pour les agriculteurs, tontes de pelouse séchées et épandues …, soit commercialisé. Nous n’aborderons pas non plus l’approche financière ou les techniques de mise en œuvre. A ceux qui souhaiteraient disposer d’un tel passage en revue détaillé, nous conseillons le livre “L’isolation thermique écologique” de JP Oliva et S. Courget aux Editions Terre Vivante. Nous ferons une approche par famille en rappelant les avantages, les limites et les inconvénients qui les caractérisent. Dans ce premier article, nous nous limitons aux isolants d’origine minérale. Les autres familles d’isolants, d’origine pétrochimique, d’origine végétale ou dits “biosourcés”, dits “réflecteurs”, basés sur la création d’un espace vide dits “sous vide” et, enfin, ceux qui ne sont pas des isolants mais parfois cités comme tels, les matériaux à changement de phase, seront traités dans d’autres articles. Préalable / définition Sur un plan législatif, pour prétendre au titre d’isolant, un matériau doit afficher un lambda inférieur à 0,065 sachant que plus un lambda est faible, meilleur il est. Il est regrettable que cette caractéristique soit aussi prépondérante et quasi la seule prise en compte pour l’appréciation des performances des produits isolants préconisés ainsi que des épaisseurs nécessaires pour répondre, qui aux normes, qui aux labels. En effet, de nombreux autres critères sont importants et nous listerons ci-après, famille par famille, leur niveau face à chacun d’eux. Nous avons consacré, dans ces colonnes, deux articles les décrivant. Le premier aborde les grands modes de déplacement des calories “convection”vidéo, “conduction”vidéo et “rayonnement”vidéo ainsi que, au titre des qualités requises “la chaleur spécifique, “la densité de mise en œuvre” et “le déphasage”vidéo. Le deuxième article présente “la diffusivité” et “l’effusivité”, “le réfléchissement des rayonnements”, “la perméance”, “la sorption et la désorption” et, enfin, “le lambda”. On constate, à l’énonciation de cette liste “à la Prévert”, que ce sont pas moins de huit qualités qu’il faudrait prendre en compte le déphasage étant plus une caractéristique découlant de la chaleur spécifique, de la densité de mise en œuvre et du lambda, c’est à dire que cette “qualité” est la résultante de trois spécificités différentes, déjà listées. Nous expliquons dans un autre article le mode de fonctionnement d’un isolant in situ, dans un toit, et tout ce qui peut influencer son “bon ou moins bon” rendement, particulièrement du fait que le lambda n’a pas la fiabilité qu’on lui accorde… Les grandes familles d’isolants Elles présentent toutes des avantages et des inconvénients. Certains classent les isolants selon leurs modes de mise en œuvre, d’autres selon leur présentation, vrac, panneaux, rouleaux … Ici, nous allons les classer selon l’origine de la ou des ressources principales entrant dans leur composition. Nous vous conseillons de vous reporter à notre tableau dédié pour comparer la chaleur spécifique, la densité de mise en œuvre, l’effusivité, la diffusivité, la perméance à la vapeur d’eau et le lambda de ces diverses familles d’isolants. C’est la famille la plus utilisée, les laines minérales, de type isolant fibreux, sont utilisées dans la majorité des travaux réalisés. Elles comprennent les laines de verre, les laines de roche et les laines de céramique ces dernières sont le plus souvent réservées aux protections contre le feu, proches des conduits de fumée. Un isolant, non fibreux, fait partie le verre cellulaire. Il constitue, à lui seul, une sous-famille tant il est différent des autres produits, à la fois dans ses modes de fabrication et dans ses modes opératoires. Nous lui consacrons une sous rubrique. Quelques autres produits sont aussi utilisés, parmi lesquels et pour les plus diffusés la perlite, la vermiculite et la pouzzolane. Les isolants minéraux fibreux En rénovation, selon une étude de l’ADEME pdf page 12, pour les années 2014 à 2016, les isolants minéraux fibreux ont été choisis pour 55 % des toits et des combles, pour 44 % dans l’isolation des murs, s’assurant ainsi la première place dans ces deux catégories. Ils ont été choisis dans 31 % des cas pour les sols, ce qui leur a permis de se classer, pour cet emploi, juste derrière les isolants d’origine pétrochimique. Ils se taillent aussi la part du lion dans la construction neuve. Que retenir des performances thermiques des isolants de cette famille ? Une évaluation selon les critères listés ci-avant nous permet de constater que leur chaleur spécifique est faible selon “Isolation thermique écologique” de JP Oliva et S. Courget, Ed. Terre vivante éditions, entre 840 et 1030 joules pour faire gagner 1 K à 1 kg de produit, leur densité de mise en œuvre est souvent assez faible, de 13 kg/m3 pour du vrac en combles à 30 kg/m3 pour des panneaux classiques pour les murs, leur diffusivité, va de médiocre à mauvaise, leur effusivité est correcte, leurs capacités de réflexion des rayonnements, comme tous les isolants non spécifiquement “réflecteurs”, sont nulles, leur perméance est bonne, leur sorption et désorption sont de très mauvais niveau, leur lambda va de très bon 0,032 pour des panneaux en murs, à très moyen 0,046 pour de la laine de verre en vrac pour combles pdf. Cependant leurs lambdas, comme ceux des autres isolants, ne sont plus fiables au-delà de 27° et ne le sont d’ailleurs plus vraiment dès avant. Que déduire des qualités des isolants de cette famille des isolants fibreux ? Ceux-ci limitent très bien les quantités de calories qui fuient par les parois dans lesquelles ils sont employés. Ils sont peu aptes à stabiliser les températures ou à stocker des calories nous sommes prudents car, dans la plupart des documents commerciaux de leurs fabricants de même que dans les certificats issus de l’ACERMI, leur densité de mise en œuvre n’est pas annoncée. Ceci démontre à quel point les capacités d’effusivité, de diffusivité et de déphasage des isolants semblent peu importantes pour l’immense majorité car, en effet, elles sont, entre autres, dépendantes du poids volumique in situ… Leur effusivité est correcte mais attendu que c’est surtout en surface, au contact du volume habitable, que cette capacité est importante pour la gestion du rayonnement et que les isolants fibreux sont toujours enfermés, donc hors de tout contact direct avec l’isolant, elle n’apporte pas grand chose. Leur perméance à la vapeur d’eau est bonne, gage de son transit facilité. Le fait qu’ils soient dépourvus de sorption et désorption les rend inertes face à une présence d’eau, qu’elle soit à l’état liquide ou gazeux, ce qui pourrait sembler un avantage mais… est plutôt un inconvénient car les risques de point de rosée y sont importants en cas de non régulation correcte du transit. Il faut donc, en leur présence, particulièrement bien gérer les flux de vapeur avec tout système adapté renouvellement d’air dans l’habitat. Dotés d’une faible chaleur spécifique, mis en œuvre en densité faible, ils ne peuvent pas compenser la chute de leur lambda lorsque la température dépasse 27°C par un déphasage correct, même si les calculs tendent à montrer le contraire ils sont basés sur le fait que le lambda serait stable à toutes les températures, ce qui est faux !. Ces deux derniers points, que nous pouvons même qualifier de handicap, ont déjà été développés ici. Comment se situe cette famille aux plans environnemental, sécurité des occupants et salubrité… ? Si le rôle des isolants est… d’isoler, pour autant ils ne doivent pas le faire au détriment du respect de l’environnement en général, de celui des occupants en particulier. Feu Si ces isolants ne brûlent pas, par contre, du fait de leur chaleur spécifique faible, du fait de leur perméance élevée aux flux d’air, ils ne ralentissent que faiblement la transmission de la chaleur, de ce fait le feu progresse assez vite de pièce en pièce, latéralement et verticalement Certains ne sont d’ailleurs plus présentés comme ininflammables ou auto-extinguibles, puisque dans les tests face au feu ils affichent un classement F, ce qui signifie tests non réalisés ! Salubrité Les laines de verre ont été très longtemps suspectées de risque cancérigène, jusqu’à ce qu’on intègre du bore en quantité importante dans leur composition à partir de 1998. Les isolants de ce type mis enœuvre antérieurement n’en étant pas pourvus, il faut prendre de grandes précautions pour les travailler, particulièrement pour leur enlèvement. Pour information, ils présentent les mêmes risques que l’amiante et il faut noter que l’adjonction de bore s’est produite dans les mêmes temps que l’amiante a été interdite. En cas d’intervention sur ces vieux isolants, il faut a minima s’équiper de masques de type P2. Nous vous vous recommandons un courrier fait en 2013, lequel éclaire ces faits de façon évidente. La laine de roche semble être moins exposée à ce type de risque. Energie pour la production Tous les isolants de cette famille nécessitent beaucoup de chaleur, donc d’énergie, pour liquéfier leurs composants principalement silice et pouzzolane afin de les faire filer et d’en tirer des paillettes assemblées pour piéger de l’air et le rendre captif. Ressources de base La disponibilité des ressources n’est pas, ici, une véritable barrière aux volumes produits. La laine de verre est fabriquée à base de silice. Celle-ci est majoritairement native, le sable. A noter que, contrairement au sable utilisable dans les bétons et mortiers, lesquels doivent être à arêtes vives ce qui exclut le sable du désert, celui utilisé ici peut être de forme arrondie le sable du désert fait parfaitement l’affaire, il suffit de le transporter jusqu’aux usines… ce qui n’est pas anodin. Pour une partie, la silice est d’origine “recyclage” vitrages divers, verres blancs…. La laine de roche est fabriquée à partir de pouzzolane, largement disponible dans les régions volcaniques. Certes, comme pour toute ressource fossile, un jour les réserves s’épuiseront, mais ce n’est pas le problème du jour pour celles nécessaires ici. Durée de vie S’ils ne sont pas correctement protégés dans le cadre de la migration de vapeur d’eau, bien que le matériau de base, la silice, soit d’une durée de vie non limitée, la nature fibreuse de ces isolants, leur absence totale de capacités de sorption et désorption, la non-déformabilité de leurs fibres, rendent ces isolants très exposés à la matérialisation d’un point de rosée dans leur épaisseur. Si cette eau liquide, posée sur les fibres, gèle sous l’effet d’une chute de température, le risque est très grand que les gouttes d’eau posées sur les fibres, gelant d’abord en périphérie, se solidarisent avec leur support. Lorsqu’elles vont geler à cœur, elles vont se dilater, comme toute eau qui gèle… L’absence totale d’élasticité rémanente des fibres, conjuguée à la dilatation des gouttes va provoquer leur bris. Ainsi brisées, elles ne peuvent plus participer à la tenue de l’ensemble, ce qui provoque le tassement du matelas isolant et… sa chute de performance thermique par dégradation du lambda et par diminution de l’épaisseur d’isolant. INFORMATION IMPORTANTE le papier kraft qui se trouve sur certains panneaux et/ou rouleaux n’est pas un pare-vapeur et, s’il peut représenter une barrière efficace au vent si le jointoiement en est très bien réalisé, il n’a aucune efficacité réellement connue et maîtrisable au plan de la migration de la vapeur d’eau. Recyclage Il est possible de recycler ces isolants mais, pour des raisons économiques, aucun ne le sera jamais, voir § Ressources de base ci-avant…, si ce n’est pour du greenwashing, ce que nous avons déjà dénoncé ici. Conseils Ces isolants, bien que leaders du marché en volume vendu et m2 isolés ne sont pas ceux qui répondent, globalement, le mieux à tous les critères. S’ils sont sélectionnés, il convient, pour optimiser le confort espéré, de les accompagner de une bonne protection au plan de la migration de la vapeur d’eau, un système de renouvellement d’air performant et… permanent, une maîtrise parfaite des flux d’air depuis l’extérieur ainsi que depuis l’intérieur, malgré le “traitement” des fibres par l’ajout de bore dans les isolants initialement “à problème”, le port d’un masque respiratoire évite “l’engorgement” des voies respiratoires, !!! RAPPEL IMPORTANT !!! en cas de dépose de laine de verre ancienne ou de travail à son contact, le port d’un masque respiratoire de type P2 est OBLIGATOIRE si l’isolant est antérieur à 1998, période qui a vu l’apparition du bore dans leur composition. Pour être clair les laines de verre plus anciennes sont très probablement cancérigènes en cas d’inhalation ! Le verre cellulaire Compte tenu de ses grandes capacités de résistance à la compression et d’étanchéité absolue aux migrations d’eau ou de vapeur, les produits qui en sont composés sont particulièrement adaptés à la mise en œuvre sous les chapes dans le cadre de réalisation de hérissons, dans le cadre également des isolations sur dalle ou d’un plancher constituant soit une toiture plate, soit une terrasse. Il est consommé moins d’énergie par kg pour sa fabrication que pour la fabrication des isolants minéraux fibreux, mais il faut plus de kg au m2 cf “Isolation thermique écologique” de JP Oliva et S. Courget aux Ed. Terre Vivante. Son recyclage est possible mais sera assez coûteux au plan de la collecte et du transport. Il ne présente pas de risque particulier au niveau respiratoire, entre autres car il est ni fibreux tel que toutes les laines minérales, ni adjuvanté tel que le sont les laines de verre. Sa durée de vie est très longue. Notre conseil L’utiliser là où il est très performant en cas de besoin d’incompressibilité et/ou en présence d’eau. Sa non-perspirance doit être prise en compte pour la gestion des locaux et leur salubrité bien accompagner son utilisation d’un système de renouvellement d’air efficace. Les autres isolants d’origine minérale La perlite et la vermiculite L’une et l’autre sont fabriquées à partir de roches qui, sous l’effet de la chaleur, libèrent l’eau qu’elles contiennent, ce qui provoque leur expansion. Les cavités ou strates ainsi créées se remplissent d’air qui devient ainsi captif. Malheureusement le rapport volume de roche et volume d’air n’est pas suffisamment en faveur de l’air, ce qui limite leur lambda à des niveaux médiocres. De fait elles peuvent tout juste bénéficier du titre d’isolant. Leur chaleur spécifique est également de médiocre niveau. Par contre leur densité est élevée ce qui leur permet d’afficher de meilleurs déphasage et de diffusivité que leur cousines laine de verre et laine de roche. Leur seul véritable intérêt est de pouvoir être utilisées dans des bétons légers ou en déversement en vue d’apporter un peu d’isolation sans risque d’inflammabilité. Elles nécessitent beaucoup d’énergie pour les exfolier éclatement à la chaleur La pierre ponce et la pouzzolane L’une et l’autre sont utilisées en leur état d’extraction, tout juste sont-elles concassées pour obtenir la granulométrie souhaitée. Leurs lambdas ne leur permettent pas de bénéficier du titre d’isolant supérieur à 0,065. Elles sont parfois utilisées soit en épandage en guise de hérisson sous des chapes de béton que nous préférons liés à la chaux plutôt qu’au ciment Portland. Elles sont surtout utilisées en tant qu’agrégat intégré à des bétons légers, généralement à base de chaux. En utilisation en tant qu’ingrédient de mortier d’enduit en pied de mur, leur porosité permet au salpêtre de s’y expandre, ce qui retarde l’apparition de salpêtre après l’évaporation des remontées capillaires. Les mousses minérales La plus connue est le béton cellulaire. Ce dernier est doté d’un lambda de 0,045, ce qui, pour des panneaux rigides capables d’être porteurs, est assez exceptionnel. Ils sont ouverts à la diffusion de vapeur d’eau. Leur chaleur spécifique est faible et leur densité en tant que mur porteur ne permet pas à ces derniers d’apporter beaucoup de déphasage ou de diffusivité, donc peu d’inertie. Utilisés en doublage intérieur de murs extérieurs, particulièrement dans les lieux humides, ils peuvent rendre de beaux services. Leur énergie grise est correcte. Conclusion Bien que se taillant la part du lion en terme d’emploi et de volumes utilisés, ces leaders que sont les laines de verre et de roche ne correspondent pas, dans leur globalité, aux critères de sélection que sont les nôtres, développés dans deux articles antérieurs. Nous avons aussi publié ici une chronique résumant comment sélectionner un isolant, article qui renvoie vers un grand nombre d’articles sur l’isolation, également publiés ici. Bien que pourvus de lambdas corrects, ces isolants ne sont malheureusement pas dotés de bonnes capacités aux plans chaleur spécifique, étanchéité au vent, stabilité du lambda, densité de mise en œuvre, sorption et désorption. En cas de point de rosée dans le matelas isolant, si celui-ci gèle, irrémédiablement leurs fibres seront brisées et leur tenue en sera dégradée, ce qui limite grandement leurs performances en terme de lambda et leur durabilité. Ils nécessitent des quantités importantes d’énergie pour leur fabrication. Or Ils ne seront jamais recyclés… Bien que peu onéreux, nous ne pouvons pas les conseiller ; de là à les déconseiller… Une exception pour le verre cellulaire Il est bien sûr lui aussi handicapé par quelques uns des inconvénients rappelés ci-dessus mais présente l’avantage de répondre à des besoins spécifiques tels que la possibilité de les utiliser en milieu très humide et/ou en cas de nécessité de résister à de fortes compressions. La perlite et la vermiculite ainsi que la pouzzolane trouvent leur place dans les bétons allégés. La mousse minérale béton cellulaire rend de bons services en rénovation, en doublage intérieur de murs extérieurs en pierre, facilitant l’évacuation de la vapeur d’eau. L’évolution des normes thermiques en terme de construction neuve a mis un grand coup de frein à son emploi en tant que mur extérieur porteur. Crédit Photo McZusatz Dans le bâtiment, par passion, depuis presque 40 ans, Ancien charpentier, ancien artisan, ancien constructeur de Maisons à Ossature Bois, ancien maitre d'œuvre, Ancien et encore formateur à l'isolation bio-sourcée, • Titulaire d'un brevet de construction de MOB en kit, Conférencier dans plusieurs domaines liés à l'éco-construction, l'éco-isolation, Youtubeur via des vidéos sur, dans un premier temps, l'isolation et l'efficacité énergétique et, parce qu'il faut aller plus loin, futurement, plus largement, le bâtiment responsable et pertinent, Initiateur et administrateur d'un groupe sur Facebook Rénovation pertinente » . Pour ceux qui souhaiteraient plus d'informations Soigner l'habitat
. 705 179 231 80 346 68 171 403

laine de roche sur laine de verre