Dernière mise à jour le 20 mars 2007 DESCRIPTION Les eaux bretonnes abritent plus de 500 espèces d'algues. Ce champ unique en Europe est parcouru par une flotille de 48 goémoniers et des centaines de pêcheurs à pied. Chaque année, ils récoltent 70 000 tonnes d'algues, surtout dans le nord du Finistère. Ces algues sont intégrées dans nos objets quotidiens ou dans les cosmétiques. Et surtout dans l'alimentaire, pour la texture et l' découvrir de nouvelles molécules, extraites des algues, les recherches se multiplient aujourd'hui en Bretagne. Le Ceva, à Pleubian 22, est la plus importante structure de recherche sur les algues en Europe. Ce dossier présente ses recherches actuelles, qui auront des applications notamment pour la conservation des aliments ou la conception de plastiques biodégradables. Côté cosmétique, Secma biotechnologies marines, à Pontrieux 22, a découvert qu'une algue a des propriétés similaires à celles de la DHEA ; Océalys, à Plouzané 29, récolte elle-même ses algues à Molène pour ses cosmétiques. En agriculture, le nouveau produit aux algues de Goëmar, à Saint-Malo 35, aide le blé à mobiliser ses défenses naturelles. En médecine, les microalgues sont aussi intéressantes la Somaig, à l'Ile-Grande 22, y cherche des molécules les algues sont parfois une source de nuisances. Chaque été, les marées vertes envahissent certains sites de la côte. L'an dernier, plus de 50 000 m3 d'algues vertes ont été ramassés. Pour le combattre, ce phénomène doit d'abord être bien compris c'est une autre mission du Ceva. D'autres algues posent problème, les microalgues toxiques, dont se nourrissent des coquillages ; un réseau national les surveille, coordonné par l'Ifremer. Enfin, ce dossier rappelle l'intérêt que les hommes du XIXe siècle portaient déjà pour les algues et donne des idées de sorties, cet été, pour les découvrir de plus près. NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE DETAILLÉE keyboard_arrow_right Titre Sciences Ouest n°201 - Les algues en Bretagne une récolte d'innovations keyboard_arrow_right Type de documentation Revues / Lettre d'infos keyboard_arrow_right Auteurs organismes Espace des sciences keyboard_arrow_right Date de publication 20 mars 2007 keyboard_arrow_right Nombre de pages 27 pages keyboard_arrow_right Tags thématiques algue, écologie marine keyboard_arrow_right N° de bulletin 201 keyboard_arrow_right Langue Français keyboard_arrow_right Collection Sciences Ouest keyboard_arrow_right Collection Sciences Ouest
Fêtedes goémoniers Plounéour-Brignogan-plages, 14 juillet 2022, Plounéour-Brignogan-plages. La fête commence par le traditionnel défilé des 120 hommes, femmes et enfants revêtus du costume d’autrefois. Arrivé à la pointe de Beg-ar Groaz, les quatre équipes formées embarquent pour aller couper le goémon dans les rochers.Replay du lundi 12 avril 2021 Lundi 12 avril 2021 à 755 - Mis à jour le lundi 12 avril 2021 à 1202 Avec Lucie Corgne productrice dans le Morbihan Découvrez le travail de notre productrice Nous nous rendons dans le Morbihan ce matin rencontrer une personne atypique qui a décidé de s'orienter vers un métier auquel elle n'était pas destinée à la base. Lucie Corgne récolte des algues sur nos plages et les transforme. Elle a créé son entreprise et commercialise désormais ces produits de plusieurs façons.
1 La richesse en nutriments du milieu. La prolifération des algues vertes résulte, comme dit en introduction, d’une modification envirronementale puisqu’on observe ce phénomène que depuis les années 50. Dans le cas de la Bretagne, on parle d’eutrophisation côtière c’est-à -dire l’enrichissement en nutriments des côtes.
/ L'info en continu Publié le 09/08/2021 - 1818 Bayonne AFP – Une micro-algue toxique, pouvant provoquer troubles respiratoires et états grippaux, est apparue ces derniers jours sur la Côte basque française, contraignant des villes du littoral à fermer dimanche leurs plages et interdire la baignade, des mesures toutefois en voie d'être levées lundi, a-t-on appris auprès des analyses de l'Agence régionale de santé ARS ont permis d'établir lundi que l'algue est l'ostreopsis siamensis, espèce cousine mais moins toxique que l'ostreopsis ovata, connue depuis des années en Méditerranée, où elle a été par le passé à l'origine d'intoxications et de fermetures de respiratoires, picotement des yeux, toux et nausées figurent parmi les symptômes ressentis ces derniers jours par des baigneurs, surfeurs ou promeneurs. Dimanche après-midi, alertés par les maîtres-nageurs des plages, Biarritz avait pris la décision d'interdire la baignade, comme les communes voisines de Bidart et Saint-Jean-de-Luz."La présence de cette algue est une première à Biarritz", a souligné lundi la mairie. Mais des cas d'infections similaires avaient déjà été signalés en septembre 2020 sur des plages d' micro-algue, fixée sur d'autres algues et des enrochements, "est décrochée par la houle et se retrouve dans l'eau, parfois en surface. La cytotoxine qu'elle contient peut aussi être transportée par le vent, dans les embruns", explique Marc Valmassoni, chargé du programme Eau et santé de l'ONG Surfrider Foundation. Le réchauffement climatique est responsable de la prolifération de ces algues, qui se cantonnaient auparavant aux eaux tropicales". Des prélèvements réalisés sur toute la Côte basque, entre Anglet et Hendaye, sont en cours d'analyse. Mais "les faits signalés et les connaissances scientifiques à cette date semblent permettre une réouverture, selon les préconisations de l'ARS", a indiqué à la presse Emmanuel Alzuri, maire de Bidart et élu en charge du littoral à l'Agglomération Pays Biarritz, "toutes les plages sont rouvertes mais nous maintenons un suivi quotidien avec ARS et préfecture et n'excluons pas des fermetures au cas par cas", a indiqué à l'AFP le directeur de cabinet de la maire, Nicolas Hénault. D'autres villes devaient rouvrir leurs plages priori les symptômes "sont bénins et passeraient tous seuls", mais ils sont proches d'un état grippal, donc du Covid-19, et de ce fait source d'interrogations. "Aujourd'hui, on demande aux personnes qui ont ces symptômes d'aller d'abord se faire tester pour le Covid et, si c'est négatif, de consulter un médecin", a souligné M. Alzuri. © 2021 AFP
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