Ladministration pénitentiaire encourage le maintien des liens familiaux des personnes détenues, en développant notamment les parloirs familiaux et les unités de vie familiale. A travers ces dispositifs et les alternatives à l'incarcération telle que la contrainte pénale créée par la loi du 15 août 2014 relative à l'individualisation des peines et renforçant l'efficacité

La polĂ©mique enfle. TaxĂ©e de laxisme par les syndicats de police, une partie de la presse et la droite, Christiane Taubira n'exclut pas de modifier la lĂ©gislation sur les permissions de sortie des dĂ©tenus. Lundi, un dĂ©tenu en cavale qui avait profitĂ© d'une permission de sortie au mois de mai pour se faire la belle, a griĂšvement blessĂ© un policier de la brigade anticriminalitĂ© – lequel se trouve entre la vie et la mort – Ă  Saint-Ouen Seine-Saint-Denis au cours d'une course-poursuite, avant d'ĂȘtre abattu. IncarcĂ©rĂ© depuis 2011 et faisant l'objet d'une fiche "S", l'homme n'avait jamais rĂ©intĂ©grĂ© sa prison de RĂ©au aprĂšs avoir bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une permission de sortie pour effectuer des dĂ©marches administratives relatives Ă  la succession de son pĂšre, dĂ©cĂ©dĂ© peu suite aprĂšs la publicitĂ© "J'ai commandĂ© un examen prĂ©cis [...] pour savoir s'il y a lieu de les modifier de façon Ă  permettre par exemple d'imposer systĂ©matiquement une escorte pour certains dĂ©tenus", a expliquĂ©, mardi, la garde des Sceaux Ă  l'AssemblĂ©e nationale, provoquant la colĂšre des syndicats. Dans la foulĂ©e François Hollande et Manuel Valls se sont Ă©galement positionnĂ©s ce mercredi en faveur d'une Ă©volution de la lĂ©gislation. Justement, que prĂ©voit la loi ? Qui peut bĂ©nĂ©ficier de ces permissions ? Les conditions pour obtenir une permission de sortie dĂ©pendent de la situation pĂ©nale du demandeur. L'article 723-3 du code de procĂ©dure pĂ©nale reconnaĂźt quatre situations ouvrant le droit aux permissions Les dĂ©tenus condamnĂ©s Ă  une peine Ă©gale ou infĂ©rieure Ă  5 ans ou qui ont dĂ©jĂ  exĂ©cutĂ© la moitiĂ© de leur peine. Les dĂ©tenus ayant exĂ©cutĂ© la moitiĂ© de leur peine et Ă  qui il reste moins de 3 ans de dĂ©tention Ă  effectuer. Les dĂ©tenus condamnĂ©s Ă  moins d'un an d'emprisonnement. Les personnes incarcĂ©rĂ©es en centre de dĂ©tention et qui ont dĂ©jĂ  purgĂ© un tiers de leur peine. En revanche, plusieurs catĂ©gories de dĂ©tenus ne peuvent pas faire de demandes de permission de sortie Les personnes en dĂ©tention provisoire. Les dĂ©tenus dĂ©jĂ  dĂ©finitivement condamnĂ©s mais qui sont Ă©galement prĂ©venus pour une autre affaire en attente de jugement. Les condamnĂ©s Ă  la rĂ©clusion criminelle Ă  perpĂ©tuitĂ©, sauf si leur demande de libĂ©ration conditionnelle est examinĂ©e par une juridiction d'application des peines. Les dĂ©tenus exclus des conditions de permission de sortie peuvent toutefois demander une autorisation de sortie sous escorte. Dans les faits, cette mesure reste exceptionnelle et n'a Ă©tĂ© accordĂ©e que 18 fois depuis le dĂ©but de l'annĂ©e 2015 La suite aprĂšs la publicitĂ© C'est la prison qui se dĂ©place Ă  l'extĂ©rieur avec le dĂ©tenu. Elle est prononcĂ©e de maniĂšre exceptionnelle, quand le dĂ©tenu prĂ©sente un fort risque d'Ă©vasion, pour des profils issus du grand banditisme notamment", explique Laurence Blisson du Syndicat de la le cas de certaines condamnations - infraction sexuelle, meurtre, assassinat, torture ou acte de barbarie commis en Ă©tat de rĂ©cidive -, les permissions ne peuvent ĂȘtre accordĂ©es qu'aprĂšs un examen psychiatrique du demandeur. Pour quels motifs ? La permission de sortie est toujours un dĂ©licat exercice d’équilibre entre quelqu’un qui a Ă©tĂ© condamnĂ© et a par le passĂ© montrĂ© qu’il ne respectait pas la loi, et quelqu’un qui peut Ă©voluer, adopter une bonne conduite en prison et Ă  qui on donne la possibilitĂ© de faire ses preuves Ă  l’extĂ©rieur", explique VĂ©ronique LĂ©ger de l'Union syndicale des magistrats USM.Selon le code de procĂ©dure pĂ©nale, les permissions ont pour objet de "prĂ©parer la rĂ©insertion professionnelle ou sociale du condamnĂ©, de maintenir ses liens familiaux ou de lui permettre d'accomplir une obligation exigeant sa prĂ©sence" et sont gĂ©nĂ©ralement d'une durĂ©e de trois jours. Les demandes qui ont pour objet le maintien des liens familiaux enterrement, maladie grave peuvent ĂȘtre faites une fois tous les deux mois et doivent ĂȘtre accompagnĂ©es d'un justificatif quand elles sont faites au titre de la rĂ©insertion. Des permissions d'une journĂ©e peuvent Ă©galement ĂȘtre accordĂ©es dans plusieurs situations comme la prĂ©sentation Ă  un entretien d'embauche, pour passer un examen, une visite mĂ©dicale ou pour exercer le droit de vote - si le tribunal n'a pas prononcĂ© d'incapacitĂ© Ă©lectorale. Dans le cas du braqueur abattu lundi en Seine-Saint-Denis, l'homme avait bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une sortie de trois jours, en tant que condamnĂ© Ă  une peine supĂ©rieure Ă  cinq ans, mais ayant dĂ©jĂ  exĂ©cutĂ© plus de la moitiĂ© de sa peine. La suite aprĂšs la publicitĂ© Qui prend la dĂ©cision ? Les permissions de sortie sont accordĂ©es par le juge d’application des peines JAP, ou par le juge des enfants si le condamnĂ© est un mineur, aprĂšs avis de la commission d’application des peines CAP. Dans le cadre de procĂ©dure simplifiĂ©e pour les condamnĂ©s en fin de peine, le directeur du service pĂ©nitentiaire d'insertion et de probation DSPIP peut Ă©galement accorder une permission. Si la permission de sortie est autorisĂ©e, la personne dĂ©tenue ne pourra quitter l’établissement que s'il apporte la preuve qu'il bĂ©nĂ©ficie d'un hĂ©bergement Ă  l'extĂ©rieur famille, proches, etc. et qu'il dispose de suffisamment d'argent pour payer ses frais transports, hĂŽtels, etc.. Dans certains cas, le JAP peut soumettre le dĂ©tenu Ă  des obligations particuliĂšres lors de sa permission interdiction de frĂ©quenter certaines personnes ou certains lieux et l'obligation de pointer dans un commissariat... Combien de permissions sont accordĂ©es ? Le nombre de permissions de sortie accordĂ©es aux dĂ©tenus en France est en baisse constante, rappelle "Le Monde". De en 2010, il est passĂ© Ă  en 2014. La proportion d’évasion - non-rĂ©intĂ©gration de l'Ă©tablissement dans les 48 heures - reste stable environ 0,5 %, soit 281 cas en 2014. Depuis le dĂ©but de l'annĂ©e, 236 dĂ©tenus ne sont pas rentrĂ©s Ă  temps aprĂšs des autorisations de suite aprĂšs la publicitĂ© "Les permissions de sortie sont accordĂ©es avec de plus en plus de prĂ©cautions", assure Serge Portelli, membre du syndicat de la magistrature et magistrat Ă  la cour d'appel de Versailles auprĂšs de BFMTV. Qu'en pensent les syndicats ? "Il faut Ă©viter ce que nous avons dĂ©jĂ  dĂ©noncĂ© par le passĂ© un fait divers Ă©gal une loi", fait valoir VĂ©ronique LĂ©ger de l'USM. "Ça apaise un temps l’opinion publique, mais on se rend compte aprĂšs que la loi n’est pas suivie de moyens, pas cohĂ©rente... Le gouvernement doit prendre le temps de la rĂ©flexion et Ă©viter les errements du passĂ©." Escorter tous les dĂ©tenus comme le propose Christiane Taubira ? "Si les syndicats de police acceptent qu'on mette un ou deux ou trois policiers derriĂšre les personnes qui vont bĂ©nĂ©ficier cette annĂ©e d'une permission de sortie, je veux bien", rĂ©pond Serge Portelli. "A mon avis ils ne seront pas d'accord." Lucas Burel, avec CĂ©line Rastello

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La voie d’admission au sĂ©jour au titre des liens personnels et familiaux Ă©tablis en France par un ressortissant Ă©tranger est la traduction de la protection du droit au respect de la vie privĂ©e et familiale telle que consacrĂ©e par la Convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de l’ qui Ă©tablit que le centre de ses intĂ©rĂȘts privĂ©s et familiaux se situe en France sans qu’aucun Ă©quivalent ne puisse ĂȘtre retrouvĂ© dans le pays d’origine ou de renvoi et que la mise en Ɠuvre d’un Ă©loignement entraĂźnerait une atteinte disproportionnĂ©e au respect de sa vie privĂ©e et familiale, se voit dĂ©livrer une carte de sĂ©jour temporaire d’une durĂ©e d’un revient au demandeur de justifier De l’intensitĂ©, de l’anciennetĂ© et de la stabilitĂ© de ses liens ; De ses conditions d’existence ; De son insertion dans la sociĂ©tĂ© française De la nature de ses liens avec la famille restĂ©e dans le pays d’origine. I. Les mesures relatives Ă  l’admission au sĂ©jourLa carte de sĂ©jour temporaire CST mention vie privĂ©e et familiale » est dĂ©livrĂ©e de plein droit Ă  l’étranger qui remplit un certain nombre de critĂšres. Les critĂšres Ă©numĂ©rĂ©s ci-aprĂšs constituent des Ă©lĂ©ments d’apprĂ©ciation de la demande et ne conditionnent pas son enregistrement sauf demande manifestement dilatoire ou abusive ni sa Les critĂšres permettant d'apprĂ©cier la qualitĂ© des liens personnels et familiaux en France1. Existence d’une vie familiale de l’étranger en FranceLa vie privĂ©e et familiale est en principe limitĂ©e Ă  la famille nuclĂ©aire relation maritale et/ou filiale.La relation de couple est Ă  envisager tant au point de vue du mariage, du concubinage que du PACS, Ă©tant entendu que l’un au moins des deux membres du couple doit ĂȘtre en situation ne doit pas vivre en Ă©tat de AnciennetĂ© de cette vie familiale L’anciennetĂ© du sĂ©jour en France de l’étranger demandeur doit ĂȘtre supĂ©rieure Ă  5 ans. L’anciennetĂ© du sĂ©jour en France de la famille nuclĂ©aire conjoint, concubin, parents, fratrie doit aussi ĂȘtre au moins Ă©gale Ă  5 ans. 3. IntensitĂ© des liens qui unissent le demandeur Ă  sa famille en FranceL’étranger doit dĂ©montrer que l’essentiel de ses liens familiaux rĂ©side en France en dĂ©montrant qu’il n’a plus de lien familial direct avec son pays d’origine ou qu'il a de nombreux liens familiaux en France ; qu’il entretient avec sa famille installĂ©e en France des relations certaines et continues ; qu'il a pu, le cas Ă©chĂ©ant, bĂ©nĂ©ficier d'une aide matĂ©rielle et Ă©conomique lui permettant de ne pas vivre dans une situation d'extrĂȘme prĂ©caritĂ© sociale. 4. StabilitĂ© de cette vie familialeIl est indispensable qu’au moins un membre de la famille proche du demandeur dispose d’un titre de sĂ©jour en cours de validitĂ© ou soit de nationalitĂ© L’insertion dans la sociĂ©tĂ© françaiseCe critĂšre diffĂšre de la condition d’intĂ©gration rĂ©publicaine prĂ©vue pour accĂ©der Ă  certaines cartes de rĂ©sident. Il s'agit seulement de s’assurer ici que le ressortissant Ă©tranger justifie se conformer aux principes fondamentaux reconnus par les lois de la RĂ©publique la libertĂ© de conscience, de croyance, d’opinion et d’expression, de rĂ©union ou d'association, respect des principes de sĂ»retĂ© et d'Ă©galitĂ© entre hommes et femmes, la laĂŻcitĂ© etc..6. La nature des liens de l’étranger avec la famille restĂ©e dans le pays d’origineL’étranger doit apporter la preuve que l’essentiel de ses liens familiaux se trouvent en France. B. Liens privĂ©s et familiaux et regroupement familialLes Ă©trangers appartenant Ă  des catĂ©gories qui ouvrent droit au regroupement familial ne peuvent se prĂ©valoir de liens privĂ©s et familiaux pour ĂȘtre Ă©ligibles Ă  la CST "vie privĂ©e et familiale". En principe, l’étranger pouvant venir lĂ©galement en France sous couvert du regroupement familial voit rejetĂ©e sa demande d’admission au sĂ©jour. Cette position stricte peut en fait ĂȘtre nuancĂ©e par le juge, dĂšs lors que l’anciennetĂ© et l’intensitĂ© des liens personnels en France sont suffisamment Les ressortissants algĂ©riensUn certificat de rĂ©sidence d’un an est dĂ©livrĂ© de plein droit aux AlgĂ©riens dont les liens personnels et familiaux en France sont tels que le refus d’autoriser leur sĂ©jour porterait une atteinte disproportionnĂ©e au respect de leur vie privĂ©e et familiale. Les critĂšres tels que les conditions d’existence, l’insertion dans la sociĂ©tĂ© française, ne sont pas prĂ©cisĂ©s dans l’accord. Tribunalpour l’instruction des causes de violence familiale : Le DVTO, le tribunal chargĂ© des causes de violence familiale de Thompson (Domestic Violence Treatment Option Court), est une mesure de dĂ©judiciarisation aprĂšs l’inculpation qui est offerte Ă  Thompson aux hommes qui en sont Ă  leur premiĂšre infraction et qui prĂ©sentent un risque faible. Les Accueil DĂ©fendre ses droits ConnaĂźtre ses droits Les autorisations et permissions de sortir Les permissions de sortir ont pour objet de prĂ©parer la rĂ©insertion sociale ou professionnelle des personnes condamnĂ©es incarcĂ©rĂ©es, de leur permettre de maintenir des liens familiaux, de participer Ă  un Ă©vĂ©nement familial exceptionnel tel qu’une naissance, d’accomplir des dĂ©marches ou de rĂ©pondre Ă  une obligation exigeant leur prĂ©sence Ă  l’extĂ©rieur rendez-vous mĂ©dical, vote, convocation devant une juridiction
. Outils d’insertion, elles servent aussi d’élĂ©ments d’apprĂ©ciation du comportement du condamnĂ© et des possibilitĂ©s d’octroi d’autres mesures d’amĂ©nagement de peine. Les autorisations de sortie sous escorte relĂšvent, en revanche, d’une autre logique. Elles ont vocation Ă  rester exceptionnelles. Elles sont essentiellement utilisĂ©es pour permettre aux personnes dĂ©tenues de se rendre auprĂšs de leurs proches, dans des circonstances particuliĂšres comme un dĂ©cĂšs, lorsque qu’une permission de sortir est juridiquement impossible ou jugĂ©e inopportune. Une permission de sortir est l’autorisation donnĂ©e Ă  une personne condamnĂ©e de s’absenter d’un Ă©tablissement pĂ©nitentiaire pendant un laps de temps dĂ©terminĂ©. Durant cette pĂ©riode, la peine d’emprisonnement n’est pas interrompue. La durĂ©e de la permission fait partie du temps de peine considĂ©rĂ© comme exĂ©cutĂ© article 723-3 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Elle ne peut se dĂ©rouler que sur le territoire national article D142 du code de procĂ©dure pĂ©nale. En 2019 71 532 permissions ont Ă©tĂ© accordĂ©es Ă  27 846 personnes dĂ©tenues. Seules les personnes condamnĂ©es peuvent bĂ©nĂ©ficier d’une permission de sortir ; les personnes en dĂ©tention provisoire ne peuvent y accĂ©der. Certains condamnĂ©s en sont Ă©galement exclus ceux soumis Ă  une pĂ©riode de sĂ»retĂ© article D142-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale et ceux condamnĂ©s Ă  la rĂ©clusion criminelle Ă  perpĂ©tuitĂ© non commuĂ©e hors l’hypothĂšse d’une permission accordĂ©e Ă  titre probatoire d’une libĂ©ration conditionnelle. Les personnes faisant l’objet d’une interdiction de sĂ©jour dans une localitĂ©, ou un dĂ©partement, ne peuvent par ailleurs prĂ©tendre Ă  une permission de sortir dans la zone interdite. Cette rĂšgle peut toutefois ĂȘtre Ă©cartĂ©e si la juridiction d’application des peines procĂšde Ă  une suspension temporaire de l’interdiction, le temps de la mesure. La plupart des permissions de sortir sont, en outre, soumises Ă  des conditions d’exĂ©cution de peine un temps de dĂ©tention dĂ©terminĂ© doit avoir Ă©tĂ© effectuĂ© avant de pouvoir y prĂ©tendre. Ce dĂ©lai varie selon le motif de la permission, la situation pĂ©nale et le type d’établissement pĂ©nitentiaire. Au-delĂ  de ces conditions, aucune permission de sortir ne peut ĂȘtre accordĂ©e si le condamnĂ© ne dispose pas sur son compte d’une somme suffisante pour supporter les frais de son sĂ©jour hors de l’établissement pĂ©nitentiaire, ni de possibilitĂ©s licites d’hĂ©bergement et de transport article D142-3 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Les dĂ©tenus Ă©trangers frappĂ©s d’une peine complĂ©mentaire d’interdiction du territoire français ITF peuvent bĂ©nĂ©ficier d’une permission de sortir pour prĂ©parer une demande de relĂšvement de l’interdiction article 131-30 du code pĂ©nal. Cette possibilitĂ© a Ă©tĂ© ouverte par une loi du 26 novembre 2003, qui a rendu caduque la jurisprudence de la Cour de cassation qui considĂ©rait qu’une ITF Ă©tait incompatible une permission de sortir Crim. 25 mars 1987, n°86-95595. La mesure a vocation Ă  leur permettre de rĂ©unir les justificatifs et documents nĂ©cessaires Ă  la prĂ©paration de la demande de relĂšvement. Et, dans une interprĂ©tation large, le maintien des liens familiaux et la recherche d’un emploi peuvent ĂȘtre retenus comme des Ă©lĂ©ments de nature Ă  nourrir la demande. En revanche, aucun texte spĂ©cifique n’a Ă©tĂ© prĂ©vu pour permettre Ă  un Ă©tranger frappĂ© d’une mesure d’éloignement arrĂȘtĂ© de reconduite Ă  la frontiĂšre ou arrĂȘtĂ© d’expulsion de prĂ©tendre Ă  une permission de sortir pour prĂ©parer une demande d’abrogation. Les personnes sans titre de sĂ©jour ne faisant pas l’objet d’une ITF, ou d’une mesure d’éloignement du territoire peuvent, quant Ă  elles, bĂ©nĂ©ficier d’une permission de sortir Ă  l’instar des autres condamnĂ©s. Durant la mesure, l’irrĂ©gularitĂ© de leur situation au regard des rĂšgles d’entrĂ©e et de sĂ©jour sur le territoire ne peut leur ĂȘtre opposĂ©e par les services du ministĂšre de l’IntĂ©rieur » prĂ©cise une note de la Direction de l’administration pĂ©nitentiaire du 28 octobre 1988, car l’ordonnance du juge de l’application des peines est suffisante pour justifier » de leur prĂ©sence » sur le territoire sans titre de sĂ©jour valable. Toutefois, en pratique, peu de permissions sont accordĂ©es aux Ă©trangers en situation irrĂ©guliĂšre, mĂȘme pour constituer une demande de titre de sĂ©jour. Certains magistrats s’inquiĂ©tant, malgrĂ© la note de 1988, de l’irrĂ©gularitĂ© de la situation, comme l’a relevĂ© le ministre de l’Immigration en dĂ©cembre 2009, ou plus rĂ©cemment le ContrĂŽleur gĂ©nĂ©ral des lieux de privation de libertĂ© dans un avis de mai 2014. Ce type de permission de sortir vise Ă  favoriser les relations des personnes condamnĂ©es incarcĂ©rĂ©es avec leurs proches et prĂ©parer leur rĂ©insertion sociale et professionnelle. Elles ont vocation Ă  ĂȘtre rĂ©guliĂšres et peuvent durer plusieurs jours. Elles peuvent permettre de retrouver le cadre familial, hors des contraintes imposĂ©es aux parloirs ; de rencontrer des organismes ou structures de rĂ©insertion sociale, voire d’effectuer un sĂ©jour d’adaptation dans un futur lieu d’accueil, avant d’y rĂ©sider plus longuement. Certains condamnĂ©s peuvent en bĂ©nĂ©ficier sans conditions de dĂ©lai, quel que soit le stade d’exĂ©cution de la peine. Il s’agit de ceux qui exĂ©cutent une ou plusieurs peines d’emprisonnement dont la durĂ©e ne dĂ©passe pas un an article D143 du code de procĂ©dure pĂ©nale et des condamnĂ©s incarcĂ©rĂ©s dans les structures d’accompagnement vers la sortie article D143-2 du code de procĂ©dure pĂ©nale. En dehors de ces cas, des seuils d’exĂ©cution de peine sont fixĂ©s pour pouvoir en bĂ©nĂ©ficier. Ils varient selon la nature de l’établissement pĂ©nitentiaire. S’il s’agit d’une maison d’arrĂȘt, d’une maison centrale ou d’un centre de semi-libertĂ©, le condamnĂ© peut y prĂ©tendre lorsqu’il a exĂ©cutĂ© la moitiĂ© de sa peine et que le temps de dĂ©tention restant Ă  subir est infĂ©rieur Ă  trois ans article D143 du code de procĂ©dure pĂ©nale S’il s’agit d’un centre de dĂ©tention, le critĂšre est plus souple. Il peut y prĂ©tendre dĂšs lors qu’il a exĂ©cutĂ© le tiers de sa peine, quel que soit le temps de dĂ©tention restant Ă  subir article D143-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale. La durĂ©e de la permission varie aussi selon le type d’établissement. En maison d’arrĂȘt, maison centrale ou centre de semi-libertĂ©, elle est de maximum trois jours ; tandis qu’en centre de dĂ©tention et en structure d’accompagnement vers la sortie, elle peut atteindre cinq jours ; voire dix jours une fois par an uniquement en centre de dĂ©tention articles D143, D143-1 et D143-2 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Des critĂšres plus larges que la permission de sortir classique » pour prĂ©paration de la rĂ©insertion sociale ou professionnelle ont Ă©tĂ© prĂ©vus pour permettre aux condamnĂ©s incarcĂ©rĂ©s d’accomplir certaines dĂ©marches se rendre auprĂšs d’éventuels employeurs ou d’une structure de formation professionnelle, de stage ou d’enseignement pour ceux prochainement libĂ©rables ou susceptibles d’ĂȘtre admis au bĂ©nĂ©ficie d’un amĂ©nagement de peine, de la libĂ©ration sous contrainte, au rĂ©gime de semi-libertĂ© ou de dĂ©tention Ă  domicile sous surveillance Ă©lectronique. passer un examen dans le cadre d’un enseignement ou d’une formation professionnelle se rendre dans une structure de soins participer Ă  des activitĂ©s culturelles ou sportives organisĂ©es exercer son droit de vote Ils peuvent y prĂ©tendre, sans condition de dĂ©lai, lorsqu’ils exĂ©cutent une ou plusieurs peines d’emprisonnement dont la durĂ©e totale n’excĂšde pas cinq ans ; et Ă  dĂ©faut, lorsqu’ils ont exĂ©cutĂ© la moitiĂ© de leurs peines – quel que soit le type d’établissement dans lequel ils sont dĂ©tenus article D143-4 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Les termes obligation exigeant la prĂ©sence du condamnĂ© » recouvre plusieurs hypothĂšses la convocation devant une juridiction judiciaire ou administrative, ou la prĂ©sentation devant un organisme, concourant notamment au service public prĂ©fecture, PĂŽle emploi, caisse d’assurance maladie, etc.. Avant un dĂ©cret du 14 septembre 2016, ce type de permissions de sortir relevait du mĂȘme rĂ©gime que celles pour se rendre Ă  un rendez-vous d’insertion professionnelle, mais depuis les conditions ont Ă©tĂ© considĂ©rablement durcies. Ces permissions sont limitĂ©es aux cas oĂč la prĂ©sence du condamnĂ© Ă  l’extĂ©rieur de l’établissement pĂ©nitentiaire peut ĂȘtre qualifiĂ©e d’impĂ©rative » circulaire du 19 janvier 2017 relative aux permissions de sortir. C’est-Ă -dire lorsque l’organisme compĂ©tent n’intervient pas dans la prison, lorsque l’intĂ©ressĂ© ne peut pas ĂȘtre reprĂ©sentĂ© par un tiers, ou lorsque la visio-confĂ©rence n’est pas possible matĂ©riellement ou juridiquement en cas de convocation devant une juridiction article D145 du code de procĂ©dure pĂ©nale. La personne incarcĂ©rĂ©e doit justifier qu’elle se trouve dans l’une de ses situations, et que la permission de sortir s’avĂšre indispensable pour rĂ©aliser l’obligation qui pĂšse sur elle » circulaire du 19 janvier 2017. Les condamnĂ©s exĂ©cutant une ou plusieurs peines d’emprisonnement dont la durĂ©e totale ne dĂ©passe pas cinq ans peuvent en bĂ©nĂ©ficier sans condition de dĂ©lai ; les autres, Ă  compter de la mi-peine. Une permission de sortir spĂ©cifique, d’une durĂ©e maximale de trois jours, peut permettre aux condamnĂ©s d’ĂȘtre prĂ©sent, sans escorte, en cas de maladie grave ou dĂ©cĂšs d’un membre de leur famille proche, ou de la naissance d’un enfant. Elle est ouverte, sans condition de dĂ©lai, aux condamnĂ©s incarcĂ©rĂ©s qui exĂ©cutent une ou plusieurs peines d’emprisonnement dont la durĂ©e totale n’excĂšde pas cinq ans. Et, Ă  dĂ©faut, Ă  ceux qui ont d’ores et dĂ©jĂ  exĂ©cutĂ© la moitiĂ© de leurs peines article D143-5 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Les juridictions de l’application des peines peuvent subordonner l’octroi d’une libĂ©ration conditionnelle Ă  la condition d’avoir exĂ©cutĂ© une ou plusieurs permissions de sortir articles D143 et D535 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Dans ce cas, elles n’obĂ©issent Ă  aucune condition de dĂ©lai. Les personnes condamnĂ©es incarcĂ©rĂ©es peuvent y prĂ©tendre dĂšs lors qu’elles sont Ă©ligibles Ă  une libĂ©ration conditionnelle. C’est-Ă -dire Ă  mi-peine en principe. Pour les condamnĂ©s Ă  la rĂ©clusion Ă  perpĂ©tuitĂ©, le temps d’épreuve est de dix-huit ans, vingt-deux en cas de rĂ©cidive lĂ©gale. Les permissions de sortir dans ce cadre sont d’une durĂ©e maximale de trois jours. Une circulaire du 18 dĂ©cembre 2000, prĂ©cise qu’elles ne peuvent ĂȘtre ordonnĂ©es qu’à la suite d’un jugement d’ajournement les autorisant expressĂ©ment et, qu’ensuite, la juridiction de l’application des peines apprĂ©ciera si la libĂ©ration conditionnelle peut ĂȘtre ou non accordĂ©e, compte tenu des conditions dans lesquelles les permissions se sont dĂ©roulĂ©es ». Les mineurs peuvent bĂ©nĂ©ficier de permissions de sortir, dans des conditions plus souples, dans plusieurs hypothĂšses lorsque le motif est le maintien des liens familiaux, la prĂ©paration de la rĂ©insertion sociale ou professionnelle, la nĂ©cessitĂ© de se rendre Ă  un rendez-vous mĂ©dical, de passer un examen scolaire, de participer une activitĂ© sportive ou culturelle ou encore l’obligation d’accomplir une obligation Ă  l’extĂ©rieur. Ils peuvent y prĂ©tendre dĂšs qu’ils ont exĂ©cutĂ© le tiers de leurs peines ; et s’ils exĂ©cutent une ou plusieurs peines dont la durĂ©e totale n’excĂšde pas un an, aucune condition de dĂ©lai n’est exigĂ©e article du Code de la justice pĂ©nale des mineurs. La durĂ©e maximale de la permission pour maintien des liens familiaux ou prĂ©paration de la rĂ©insertion est en outre plus longue elle peut ĂȘtre de cinq jours, voire dix jours une fois par an, quel que soit le type d’établissement oĂč le mineur est incarcĂ©rĂ©. Les conditions de droit commun s’appliquent, en revanche, pour les permissions motivĂ©es par un Ă©vĂšnement familial exceptionnel. Des permissions de sortir peuvent ĂȘtre ponctuellement ou rĂ©guliĂšrement accordĂ©es les samedis, dimanches, jours fĂ©riĂ©s ou chĂŽmĂ©s, aux condamnĂ©s admis au rĂ©gime de la semi-libertĂ© ou faisant l’objet d’un placement Ă  l’extĂ©rieur ou sous surveillance Ă©lectronique, avec des horaires d’assignation Ă  rĂ©sidence article D143-3 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Aucune condition de dĂ©lai n’est exigĂ©e. Les condamnĂ©s peuvent y prĂ©tendre dĂšs lors qu’ils sont admis Ă  l’une ou l’autre de ces mesures d’amĂ©nagement de peine. Les pratiques sont trĂšs diverses certains juges de l’application des peines prĂ©voient des permissions de sortir chaque fin de semaine, quand d’autres Ă©tablissement une pĂ©riodicitĂ© moindre. En gĂ©nĂ©ral, un principe de progressivitĂ© est retenu. Exceptionnelles au dĂ©part, elles deviennent plus rĂ©guliĂšres au fur et Ă  mesure de l’exĂ©cution de la mesure. La demande doit ĂȘtre adressĂ©e au greffe du juge de l’application des peines JAP, ou du juge des enfants s’il le condamnĂ© est mineur. Elle peut ĂȘtre faite par dĂ©claration Ă©crite auprĂšs du directeur de la prison Ă  charge pour lui de la transmettre au greffe, ou ĂȘtre directement envoyĂ©e par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception article D49-11 du code de procĂ©dure pĂ©nale. La requĂȘte doit prĂ©ciser les dates, les lieux, les motifs de la sortie sollicitĂ©e, et l’identitĂ© de l’éventuel hĂ©bergeant des formulaires type sont souvent proposĂ©s dans les Ă©tablissements pĂ©nitentiaires. Des justificatifs peuvent ĂȘtre aussi produits certificat d’hĂ©bergement, rendez-vous programmĂ©, entretien d’embauche, etc.. La dĂ©cision est prise par JAP ou le juge des enfants aprĂšs avis de la commission d’application des peines CAP, Ă  laquelle participent notamment un membre de la direction de la prison et un reprĂ©sentant du service pĂ©nitentiaire d’insertion et de probation. En cas d’urgence, le JAP peut se passer de l’avis de la CAP. articles 712-5, D49-28 du code de procĂ©dure pĂ©nale et article du Code de la justice pĂ©nale des mineurs. Le tribunal de l’application des peines n’est compĂ©tent que dans un seul cas de figure quand saisi d’une demande de libĂ©ration conditionnelle, il en subordonne l’octroi au bon dĂ©roulement d’une ou plusieurs permissions de sortir. Pour instruire la demande, le juge de l’application des peines JAP dispose de larges pouvoirs d’investigations article 712-16 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Il peut diligenter toute expertise qu’il estime utile psychiatrique, psychologique, mĂ©dicale. Il peut solliciter une synthĂšse socio-Ă©ducative du service pĂ©nitentiaire d’insertion et de probation afin d’apprĂ©cier la dangerositĂ© » de la personne condamnĂ©e et son risque de rĂ©cidive article D49-24 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Il peut aussi ordonner une enquĂȘte de personnalitĂ© et d’environnement, vĂ©rifier les conditions d’accueil du condamnĂ©. Ou encore adresser un avis afin d’inviter toute personne concernĂ©e par la demande Ă  formuler des observations le conseil de la partie civile, la victime, l’hĂ©bergeant, etc. Les membres de la commission d’application des peines CAP sont en outre invitĂ©s Ă  apporter des Ă©lĂ©ments selon leur domaine de compĂ©tence. Une information sur le comportement du condamnĂ© en dĂ©tention, les permis de visite dont il dispose, ou les mandats qu’il a reçu peut ainsi ĂȘtre apportĂ©e par le chef d’établissement, ou l’un de ses reprĂ©sentants. Le service pĂ©nitentiaire d’insertion et de probation peut Ă©galement ĂȘtre amenĂ© Ă  opĂ©rer des vĂ©rifications sur sa situation matĂ©rielle, familiale et sociale, Ă©valuer la faisabilitĂ© et le sĂ©rieux de la permission de sortir envisagĂ©e, s’assurer du sĂ©rieux des motifs de la demande et des justificatifs produits Ă  l’appui conditions d’hĂ©bergement, entretien d’embauche, etc., ou communiquer des Ă©lĂ©ments de nature Ă  Ă©clairer l’intĂ©rĂȘt de la permission dans le cadre du projet de sortie de dĂ©linquance du condamnĂ© article 574 du code de procĂ©dure pĂ©nale et circulaire du 19 janvier 2017 relatif aux permissions de sortir. La prĂ©sence du condamnĂ© n’est pas obligatoire en CAP, mais le JAP peut dĂ©cider de le faire comparaitre. A cet Ă©gard, le memento de l’Ecole nationale de la magistrature relatif Ă  l’application des peines recommande d’ entendre » prĂ©alablement le requĂ©rant en dĂ©tention » et de le faire comparaitre lorsqu’il s’agit d’une premiĂšre demande » ou lorsque le condamnĂ© est dĂ©tenu depuis un certain temps ». De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la circulaire du 19 janvier 2017 invite Ă  porter un examen attentif » aux antĂ©cĂ©dents » et Ă  la personnalitĂ© » de l’intĂ©ressĂ© et Ă  prendre toutes les prĂ©cautions utiles » avant d’accorder une permission de sortir. Le JAP apprĂ©cie souverainement l’opportunitĂ© d’accorder la mesure et peut accorder Ă  la place une autorisation de sortie sous escorte en cas de nĂ©cessitĂ© d’accomplir une obligation Ă  l’extĂ©rieur ou d’évĂ©nement familial exceptionnel. Une expertise psychiatrique prĂ©alable est obligatoire lorsque la personne a Ă©tĂ© condamnĂ©e Ă  suivi socio-judiciaire en peine complĂ©mentaire. Cette expertise est rĂ©alisĂ©e par deux experts lorsque l’infraction justifiant l’incarcĂ©ration est un meurtre, un assassinat ou un viol de mineur de quinze ans article 712-21 du code de procĂ©dure pĂ©nale. L’objectif est notamment d’éclairer le risque de rĂ©cidive de l’intĂ©ressĂ©. Dans quelques cas, le magistrat peut toutefois y dĂ©roger, avec l’accord du procureur de la RĂ©publique, par ordonnance spĂ©cialement motivĂ©e article du code de procĂ©dure pĂ©nale. En tout Ă©tat de cause, une dispense peut aussi intervenir, avec l’accord du procureur, lorsque figure au dossier du condamnĂ©, une expertise datant de moins de deux ans, y compris si celle-ci a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e avant la condamnation ». Dans toutes les autres situations – c’est-Ă -dire hors cas de suivi socio-judiciaire – l’expertise n’est pas imposĂ©e. Mais elle reste une facultĂ© pour les magistrats, qui peuvent y recourir s’ils l’estiment nĂ©cessaire article 712-16 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Les reprĂ©sentants du ministĂšre public sont d’ailleurs encouragĂ©s Ă  requĂ©rir une expertise lorsque la personne condamnĂ©e pour viol ou agression sexuelle n’a pas fait l’objet d’un suivi socio-judiciaire circulaire du 26 septembre 2014 relative Ă  l’individualisation des peines. La dĂ©cision de refus d’accorder une permission de sortir peut ĂȘtre frappĂ©e d’appel dans un dĂ©lai de vingt-quatre heures suivant sa notification. Il peut ĂȘtre formĂ© par dĂ©claration auprĂšs du chef d’établissement pĂ©nitentiaire article 503 du code de procĂ©dure pĂ©nale, ou auprĂšs du greffe du juge de l’application des peines article 502 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Le dĂ©lai de vingt-quatre heures expire Ă  minuit, le lendemain du jour oĂč l’ordonnance a Ă©tĂ© notifiĂ©e article D49-39 du code de procĂ©dure pĂ©nale. L’appel est portĂ© devant le prĂ©sident de la chambre de l’application des peines de la cour d’appel, qui statue par ordonnance motivĂ©e au vu des observations Ă©crites du ministĂšre public et de celles du condamnĂ© ou de son avocat article 712-12 du code de procĂ©dure pĂ©nale. S’il infirme la dĂ©cision de refus, et que la date prĂ©vue pour la permission est dĂ©passĂ©e, le prĂ©sident de la chambre de l’application des peines peut dĂ©cider lui-mĂȘme d’une autre date ou dĂ©cider qu’une nouvelle date sera fixĂ©e par le juge de l’application des peines ou le directeur du service pĂ©nitentiaire d’insertion et de probation article D142-2 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Les dĂ©cisions du prĂ©sident de la chambre de l’application des peines peuvent faire l’objet d’un pourvoi en cassation dans les cinq jours de leur notification. Le pourvoi n’a pas d’effet suspensif article 712-15 du code de procĂ©dure pĂ©nale. La dĂ©cision dĂ©signe le lieu oĂč le condamnĂ© est autorisĂ© Ă  se rendre ou sĂ©journer, la durĂ©e de la permission de sortir et indique, le cas Ă©chĂ©ant, s’il est autorisĂ© Ă  conduire un vĂ©hicule. Un dĂ©lai de route peut ĂȘtre accordĂ©, en fonction de la durĂ©e du trajet et des horaires des moyens de transport utilisĂ©s article D142 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Le condamnĂ© doit supporter les frais occasionnĂ©s par son sĂ©jour hors de l’établissement pĂ©nitentiaire, et notamment le coĂ»t des moyens de transport. Aucune permission de sortir ne peut ainsi ĂȘtre accordĂ©e, en principe, si le condamnĂ© ne dispose pas d’une somme suffisante sur la part disponible de son compte article D142-3 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Le service pĂ©nitentiaire d’insertion et de probation peut nĂ©anmoins, si le motif de la permission apparait sĂ©rieux, et que le condamnĂ© est sans ressources, lui accorder une aide matĂ©rielle, s’il en a les moyens article 573 du code de procĂ©dure pĂ©nale. La somme qu’il est autorisĂ© Ă  dĂ©tenir en dehors de la prison est dĂ©terminĂ©e par le chef d’établissement et il peut lui ĂȘtre demandĂ© de justifier de ses dĂ©penses Ă  son retour article D122 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Le juge de l’application des peines peut en outre assortir la dĂ©cision d’un certain nombre d’obligations et interdictions ne pas s’absenter de son domicile ou d’une zone dĂ©limitĂ©e ; ne pas se rendre dans certains lieux ; s’abstenir d’entrer en relation avec certaines personnes ; ne pas frĂ©quenter les dĂ©bits de boissons, rĂ©pondre aux convocations du service pĂ©nitentiaire d’insertion et de probation, etc. articles 723-4 et D142 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Si la permission de sortir est accordĂ©e pour maintien des liens familiaux ou prĂ©paration de la rĂ©insertion, le juge peut Ă©galement dĂ©cider que la date et les modalitĂ©s d’exĂ©cution de la mesure seront fixĂ©es par le directeur du service pĂ©nitentiaire d’insertion et de probation, aprĂšs avis du chef d’établissement article D144 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Aucun texte ne dĂ©finit la pĂ©riodicitĂ© des permissions de sortir pour maintien des liens familiaux ou prĂ©paration de la rĂ©insertion. En pratique, une pĂ©riodicitĂ© est le plus souvent mise en Ɠuvre, mais elle peut ĂȘtre aussi mensuelle ou bimestrielle. Dans ce cadre, le juge de l’application des peines peut, dans une mĂȘme ordonnance, accorder plusieurs permissions de sortir et dĂ©lĂ©guer au directeur du service pĂ©nitentiaire d’insertion et de probation le soin de dĂ©cider des dates et des modalitĂ©s d’exĂ©cution article D144 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Le juge de l’application des peines peut prononcer le retrait d’une permission de sortir si les conditions qui ont permis son octroi ne sont plus rĂ©unies, si le condamnĂ© ne satisfait pas Ă  ses obligations ou s’il fait preuve de mauvaise conduite, y compris avant la mise Ă  exĂ©cution de la mesure article D142 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Sauf cas d’urgence, la dĂ©cision doit ĂȘtre prise, aprĂšs avis des membres de la commission d’application des peines article 712-5 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Lorsque la permission est en cours, le retrait entraĂźne la rĂ©incarcĂ©ration immĂ©diate du condamnĂ©. A cette fin, le juge peut dĂ©livrer un mandat d’arrĂȘt ou d’amener. Il peut ĂȘtre fait appel de la dĂ©cision de retrait dans les mĂȘmes conditions qu’un refus d’octroi de la mesure. Un permissionnaire peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme en Ă©tat d’évasion s’il ne rĂ©intĂšgre pas l’établissement pĂ©nitentiaire Ă  l’issue du dĂ©lai fixĂ©, ou s’il se soustrait aux mesures de contrĂŽle imposĂ©es articles 434-29 du code pĂ©nal et D125 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Il encourt trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, et la peine ne pourra ĂȘtre confondue avec celle restant Ă  purger articles 434-27 et 434-31 du code pĂ©nal. Des sanctions disciplinaires pour faute du 1er degrĂ© pourront Ă©galement ĂȘtre prises par l’administration pĂ©nitentiaire articles R57-7-1 et D125 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Une autorisation de sortie sous escorte est la possibilitĂ© de quitter temporairement la prison, encadrĂ©e par des forces de l’ordre ou des personnels de l’administration pĂ©nitentiaire. Toute personne incarcĂ©rĂ©e, qu’elle soit prĂ©venue ou condamnĂ©e, y compris sous le coup d’une pĂ©riode de sĂ»retĂ© peut y prĂ©tendre Ă  titre exceptionnel. Elle n’est soumise Ă  aucune condition de dĂ©lai, ni Ă  une expertise psychiatrique prĂ©alable articles 712-21, 148-5 et D147 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Aucun texte n’en encadre les motifs, mais ses fondements sont essentiellement humanitaires. Elle est gĂ©nĂ©ralement sollicitĂ©e pour rendre visite Ă  un proche gravement malade, assister Ă  un enterrement, une naissance ou pour accomplir une obligation impĂ©rieuse. Ce dispositif peut Ă©galement ĂȘtre utilisĂ© pour permettre Ă  une personne condamnĂ©e Ă  une injonction de soins de rencontrer son mĂ©decin coordinateur et son mĂ©decin traitant avant sa libĂ©ration d’un centre de rĂ©tention de sĂ»retĂ© ou de prison sous surveillance judiciaire articles R3711-17 du code de la santĂ© publique et D147-40-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Une autorisation de sortie sous escorte ne peut avoir lieu que sur le territoire national circulaire du 19 janvier 2017 relatif aux autorisations de sortie sous escorte. L’autoritĂ© compĂ©tente varie selon la situation pĂ©nale de l’intĂ©ressĂ©. S’il est en dĂ©tention provisoire, la demande doit ĂȘtre adressĂ©e au juge d’instruction tant que l’instruction n’est pas close. L’instruction terminĂ©e, elle doit ĂȘtre portĂ©e devant la juridiction saisie il en est de mĂȘme lorsque la personne est placĂ©e en dĂ©tention provisoire dans le cadre d’une comparution immĂ©diate. Toutefois, en matiĂšre criminelle, la cour d’assises n’est compĂ©tente que lorsque la demande est formĂ©e durant la session au cours de laquelle elle doit juger l’accusĂ©. A dĂ©faut, la demande est examinĂ©e par la chambre de l’instruction. En cas de pourvoi, et jusqu’à l’arrĂȘt de la Cour de cassation, la demande doit ĂȘtre prĂ©sentĂ©e devant la juridiction qui a prononcĂ© la derniĂšre condamnation – sauf en matiĂšre criminelle, oĂč la compĂ©tence reste Ă  la chambre de l’instruction article 148-5 du code de procĂ©dure pĂ©nale. S’il est condamnĂ©, la demande doit ĂȘtre adressĂ©e au juge de l’application des peines, ou au juge des enfants s’il s’agit d’un mineur articles 712-5 du code de procĂ©dure pĂ©nale et article du Code de la justice pĂ©nale des mineurs.. La demande peut ĂȘtre faite par dĂ©claration Ă©crite auprĂšs du directeur de la prison Ă  charge pour lui de la transmettre au greffe compĂ©tent, ou ĂȘtre directement envoyĂ©e par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception. La requĂȘte doit prĂ©ciser les dates, les lieux, les motifs de la sortie sollicitĂ©e. Des investigations peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es par l’autoritĂ© judiciaire, mais gĂ©nĂ©ralement les situations qui conduisent Ă  solliciter une autorisation de sortie sous escorte sont urgentes, ce qui rend la rĂ©alisation d’enquĂȘtes prĂ©alables difficiles. La dĂ©cision relĂšve de l’apprĂ©ciation souveraine des juridictions. Cependant, le refus d’une autorisation sous escorte pour assister Ă  des funĂ©railles familiales peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une violation de l’article 8 de la Convention europĂ©enne des droits de l’homme protĂ©geant le droit Ă  la vie privĂ©e et familiale. Dans un arrĂȘt de 2002, la Cour europĂ©enne a considĂ©rĂ© qu’un tel refus ne peut ĂȘtre justifiĂ© que si des raisons majeures, impĂ©rieuses s’y opposent» CEDH, 12 novembre 2002, Ploski c/ Pologne, req n°26761/95. Sauf urgence, le juge de l’application des peines doit prendre l’avis de la commission d’application des peines avant de rendre sa dĂ©cision article 712-5 du code de procĂ©dure pĂ©nale. L’ordonnance de refus est susceptible d’appel dans les mĂȘmes conditions qu’un refus d’octroi d’une permission de sortir, c’est-Ă -dire dans un dĂ©lai de vingt-quatre heures suivant la notification voir supra. Les dĂ©cisions des autoritĂ©s judiciaires vis-Ă -vis des prĂ©venus ne sont en revanche pas susceptibles d’appel. La dĂ©cision d’octroi dĂ©termine le lieu oĂč la personne dĂ©tenue est autorisĂ©e Ă  se rendre et le service chargĂ© de l’escorte police, gendarmerie ou administration pĂ©nitentiaire. La juridiction peut dispenser les forces de l’ordre ou les personnels de l’administration pĂ©nitentiaire de porter l’uniforme article D147 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Elle peut aussi Ă©mettre des recommandations sur les moyens de contrainte Ă  employer ou non entraves, menottes, mais la dĂ©cision finale appartient au chef d’escorte. En principe, ils ne peuvent ĂȘtre utilisĂ©s que si la personne est considĂ©rĂ©e comme dangereuse pour autrui ou pour elle-mĂȘme, ou susceptible de prendre la fuite article 803 du code de procĂ©dure pĂ©nale. La juridiction peut ordonner le retrait de la mesure si les motifs ayant justifiĂ© son octroi ne sont plus rĂ©unis ou si la personne dĂ©tenue fait preuve de mauvaise conduite article D147 du code de procĂ©dure pĂ©nale. L’impossibilitĂ© de mobiliser une escorte ne constitue pas un motif susceptible de justifier le retrait de la mesure mais peut aboutir Ă  son inexĂ©cution AssemblĂ©e nationale, question Ă©crite n°48330.
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Le Conseil d’État confirme le maintien de M. X au rĂ©pertoire des dĂ©tenus particuliĂšrement signalĂ©s> Lire la dĂ©cisionL’essentiel ‱ Le 3 avril 2012, le garde des Sceaux, ministre de la Justice, a dĂ©cidĂ© du maintien de M. X au rĂ©pertoire des dĂ©tenus particuliĂšrement signalĂ©s.‱ Contestant cette mesure, l’intĂ©ressĂ© a saisi le juge administratif afin d’annuler celle-ci.‱ Par la dĂ©cision de ce jour, le Conseil d’État rejette le pourvoi en cassation formĂ© par l’intĂ©ressĂ© contre l’arrĂȘt de la cour administrative d’appel de Marseille qui avait confirmĂ© la dĂ©cision du garde des Sceaux de le maintenir inscrit au rĂ©pertoire des dĂ©tenus particuliĂšrement faits et la procĂ©dure Le 3 avril 2012, le garde des Sceaux, ministre de la Justice, a dĂ©cidĂ© du maintien de M. X au rĂ©pertoire des dĂ©tenus particuliĂšrement signalĂ©s. A la suite du rejet par le ministre de son recours gracieux contre cette dĂ©cision, l’intĂ©ressĂ© a saisi le tribunal administratif de Toulon d’une demande tendant Ă  l’annulation de celle-ci. Le tribunal a fait droit Ă  sa requĂȘte par un jugement du 16 octobre 2014 que la cour administrative d’appel de Marseille a confirmĂ© dans un arrĂȘt du 5 juin saisi d’un pourvoi en cassation du garde des Sceaux, le Conseil d’État a annulĂ© l’arrĂȘt de la cour administrative de Marseille par une dĂ©cision du 10 mars 2016 en raison d’une erreur de droit commise par la cour dans son Ă  nouveau aprĂšs cassation, la cour administrative d’appel de Marseille a, par un arrĂȘt du 16 juin 2016, annulĂ© le jugement du tribunal administratif et rejetĂ© la demande de M. X. Ce dernier s’est pourvu en cassation contre cet arrĂȘt devant le Conseil d’ dĂ©cision de ce jour Par la dĂ©cision de ce jour, le Conseil d’État rejette l’ensemble de l’argumentation prĂ©sentĂ©e par M. X. Ă  l’encontre de l’arrĂȘt de la cour administrative d’appel de du bien fondĂ© de la dĂ©cision du garde des Sceaux, le Conseil d’État relĂšve notamment que selon les textes applicables, les critĂšres d’inscription au rĂ©pertoire des dĂ©tenus particuliĂšrement signalĂ©s sont liĂ©s au risque d’évasion et Ă  l’intensitĂ© de l’atteinte Ă  l’ordre public que celle-ci pourrait engendrer ainsi qu’au comportement particuliĂšrement violent en dĂ©tention de certains dĂ©tenus. » Ainsi, parmi les dĂ©tenus susceptibles d’ĂȘtre inscrits au rĂ©pertoire, figurent les dĂ©tenus dont l’évasion pourrait avoir un impact important sur l’ordre public en raison de leur personnalitĂ© et / ou des faits pour lesquels ils sont Ă©crouĂ©s » ainsi que les dĂ©tenus appartenant Ă  la criminalitĂ© organisĂ©e nationale ou internationale ou aux mouvances terroristes mais n’ayant pas participĂ© Ă  une tentative d’évasion 
 ».Il juge ainsi que la cour administrative d’appel de Marseille n’a pas commis d’erreur de droit en estimant que la dĂ©cision du garde des Sceaux attaquĂ©e Ă©tait lĂ©galement motivĂ©e par l’appartenance de M. X Ă  la mouvance terroriste corse, attestĂ©e par sa condamnation par la cour d’assises spĂ©ciale de Paris Ă  la rĂ©clusion criminelle Ă  perpĂ©tuitĂ©, par le fait qu’il n’était pas Ă©tabli Ă  la date de la dĂ©cision attaquĂ©e qu’il aurait entendu rompre tout lien avec cette mouvance ainsi que par le grave trouble Ă  l’ordre public qui rĂ©sulterait de son Conseil d’État rappelle que l’inscription au rĂ©pertoire des dĂ©tenus particuliĂšrement signalĂ©s, qui au demeurant ne rend pas impossible les visites de la famille, ne dĂ©termine pas le lieu gĂ©ographique de dĂ©tention. Il estime donc que la cour administrative d’appel de Marseille n’a pas commis d’erreur de droit en jugeant que la dĂ©cision attaquĂ©e n’est pas contraire pour ce motif au droit Ă  une vie familiale normale du requĂ©rant, garanti par l’article 8 de la Convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertĂ©s fondamentales. Enfin, il estime que cette inscription n’est pas contraire Ă  l’objectif de prĂ©paration Ă  la sortie de prison dĂšs lors qu’elle n’entraĂźne pas la privation d’accĂšs aux activitĂ©s qui sont les mĂȘmes que celles proposĂ©es aux autres le pourvoi de M. X. non fondĂ©, le Conseil d’État le rejette et confirme ainsi la dĂ©cision du garde des Sceaux du maintien de l’inscription de l’intĂ©ressĂ© au rĂ©pertoire des dĂ©tenus particuliĂšrement signalĂ©s.
Lecontenu de votre texte doit toucher un aspect de votre travail. La note et la note de service sont des documents officiels que l’organisation devrait conserver.) Je vous remercie de votre comprĂ©hension. (Pour terminer votre note de service ou votre note, vous devez utiliser une formule de salutation brĂšve comme :
Le Pacte Civil de SolidaritĂ© Bien que trĂšs simple et accessible, la conclusion d'un pacte civil de solidaritĂ© pacs entre deux personnes majeures, de mĂȘme sexe ou de sexe diffĂ©rent demande toute de mĂȘme de fournir un certain nombre de documents obligatoires. Outre la dĂ©claration commune et la convention du Pacs, les partenaires doivent transmettre leurs actes de naissance datant de moins de 3 mois, la photocopie d'une piĂšce d'identitĂ© en cours de validitĂ© et une attestation sur l'honneur de leur rĂ©sidence commune. Aussi, l'Article 515-2 du Code civil prĂ©cise que les partenaires d'un Pacs, sous peine de nullitĂ©, ne peuvent avoir un lien de parentĂ© direct, ĂȘtre dĂ©jĂ  unis par les liens du mariage ou engagĂ©s par un autre Pacs. Comme le prĂ©cise donc l'Article 515-2, il est impossible de se pacser entre ascendant et descendant en ligne directe, entre alliĂ©s en ligne directe et entre collatĂ©raux jusqu'au troisiĂšme degrĂ© inclus. Il n'existe aucune dispense ou dĂ©rogation possible pour cette loi. ConcrĂštement, cela concerne les relations parents et enfants, grands-parents et petits-enfants, frĂšres et soeurs, oncles/tantes et neveux/niĂšces, mais aussi les demi-frĂšres et demi-sƓurs et belles-mĂšres/beaux-pĂšres et beaux-fils/belles-filles. En revanche, il est juridiquement possible de se pacser et de se marier avec un cousin germain ou une cousine germaine, car il s'agit d'une relation au 4e degrĂ©. Le couple qui souhaite donc organiser leur vie commune dans le cadre du pacte civil de solidaritĂ© devra attester sur l'honneur de l'absence d'un lien de parentĂ© ou d'alliance entre eux. Dans ce but, nous avons mis en ligne ci-dessous un modĂšle d'attestation sur l'honneur. Il est inutile d'Ă©crire un roman, il suffit de prĂ©ciser les identitĂ©s de chacun et de faire rĂ©fĂ©rence au texte de Loi concernĂ©. Attestations similaires RĂ©sidence commune, Non-imposition, Concubinage notoire, HĂ©bergement Ă  titre gratuit, Attestation gĂ©nĂ©rique. Celivre Ă©tudie la complexitĂ© et la dynamique des relations familiales Ă  l'Ă©preuve de l'incarcĂ©ration, et plus particuliĂšrement celles des relations conjugales. L'originalitĂ© – et la limite – de l'approche de la sociologue GwĂ©nola Ricordeau est de se vouloir « proche des dĂ©tenus » en mĂȘme temps qu'analyste de leur condition. GwĂ©nola
MinistÚre chargé de l'éducationAccéder au modÚle de lettreVérifié le 11 mai 2022 - Direction de l'information légale et administrative Premier ministre
. 586 536 463 376 120 780 308 594

permission de sortie pour maintien des liens familiaux lettre